L’arabe parmi les nouvelles langues en sous-titrage
12ème édition de « Myfrenchfilmfestival » (14 janvier/14 février):
La 12e édition de Myfrenchfilmfestival, premier festival de films francophones en ligne, se tiendra du 14 janvier au 14 février. Parmi les nouveautés de cette session, l’arabe sera parmi les langues de soustitrage, afin de permettre à un plus large public, via le Net, de pouvoir visionner les films programmés.
Premier festival de films francophones en ligne, Myfrenchfilmfestival, par Unifrance, «organisme en charge de la promotion du cinéma et de l’audiovisuel français à l’international», permet de pouvoir visionner en ligne, et gratuitement pour certaines zones comme l’afrique, dont nous faisons partie, trente films «illustrant la diversité du cinéma francophone : comédies, romances, drames, documentaires, animation, patrimoine…».
Cette année, en sous-titrage, sont venues se greffer aux langues «traditionnelles» (français, anglais, allemand, coréen, espagnol, italien, japonais, polonais, portugais et russe), d’autres parmi lesquelles l’arabe. Les internautes peuvent opter pour la langue arabe «pour l’intégralité de la sélection de longs-métrages», aussi bien sur le site du festival (myfrenchfilmfestival.com) que sur la plateforme Tv5mondeplus. Les autres nouvelles langues pour le soustitrage sont le grec pour l’intégralité de la sélection de longs-métrages, le hongrois pour une sélection de longs-métrages, le mandarin traditionnel pour l’intégralité de la sélection, et le turc pour une sélection de longs-métrages.
Les films sélectionnés selon six thématiques
Outre son site, le festival a vu 70 plateformes s’associer à lui, sur certaines (en Afrique, Amérique latine, Asie du Sud-est, Corée du Sud, Pologne, Roumanie et Russie/cei), les visionnages sont gratuits, et sur d’autres payantes (uniquement pour les longs métrages, le visionnage des courts y étant gratuit). Mais, comme il a été précisé lors de la conférence de presse virtuelle, même si le visionnage est gratuit, les ayants droits des films seront rémunérés.
La sélection des films s’est faite selon six thématiques, à savoir «Français & survoltés», «Intrépide jeunesse», «Identités bouleversées», «Cinéma du désir», «Histoires de nuit», et, comme l’a chanté Desirless, «Voyage, voyage».
Les productions en compétition le seront pour le Grand Prix du Jury (15 mille euros), attribué par des professionnels du cinéma : Michelle Couttolenc (Mexique), Joachim Lafosse (Belgique), Filippo Meneghetti (Italie), Santiago Mitre (Argentine), et Daphné Patakia (Belgique/ Grèce) ; les Prix de la presse internationale représentée par des critiques et des journalistes : Carlos Heli De Almeida (Brésil), Jason Salomons (Royaume-uni), Alejandra Trelles (Uruguay), Dzevdet Tuzlic (Bosnieherzégovine) et Fiona Williams (Australie) ; et les Prix du public, puisque les Internautes pourront, également, voter pour leur long et leur court métrage préférés.
Tous les prix seront remis le 15 février.
10 longs et 10 courts en compétition
Donc trente films ont été sélectionnés pour le festival. Les dix longs métrages (fictions, documentaires et animations) en compétition sont «A l’abordage» de Guillaume Brac, «Calamity» de Rémi Chayé, «Cigare au miel» de Kamir Aïnouz, «Indes galantes» de Philippe Béziat, «Médecin de nuit» d’elie Wajeman, «Playlist» de Nine Antico, «Sous le ciel d’alice» de Chloé Mazlo, «Teddy» de Ludovic et Zoran Boukherma, «Un pays qui se tient sage» de David Dufresne, et «Une vie démente» de Raphaël Balboni et Ann Sirot.
Les dix courts en compétition sont «Les démons de Dorothy» d’alexis Langlois, «Dustin» de Naïla Guiguet, «Erratum» de Giulio Callegari, «Haut les coeurs» d’adrian Moyse Dullin, «Hold me tight» de Léoluna Robert-tourneur, «Horacio» de Caroline Cherrier, «Love hurts» d’elsa Rysto, «Malabar» de Maximilian Badierrosenthal, «Ourse» de Nicolas Birkenstock, et «Les vilains petits canards» d’anton Balekdjian.
Le festival propose, également, trois longs hors compétition, à savoir «L’amant» de Jean-jacques Annaud, «Le milieu de l’horizon» de Delphine Lehericey, et «Nadia Butterfly» de Pascal Plante, trois courts hors compétition, à savoir «A l’ancienne» de Yasmine Bahechar, «Lune» de Zoé Pelchat, et «Omnibus» de Sam Karmann.
Les enfants ne sont pas en reste puisque la section «Kids Corner» leur propose quatre courts métrages d’animation sans paroles : «Astralium» de Lucie Andouche, «Mido et les instrumeaux» de Roman Guillanton, «Oeil pour oeil» de Thomas Boileau, Alan Guimont, Robin Courtoise, Mathieu Lecroq, Malcolm Hunt et François Briantais, et «Trésor» d’alexandre Manzanares, Guillaume Cosenza, Philipp Merten et Silvan Moutte-roulet.