Le Temps (Tunisia)

Niveau technique quelconque et indigence offensive

- Un arbitre dans un état second Erreur sur l'hymne national Mauritanie­n Menaces terroriste­s Ameur KERKENNI

D’autre part, les 12 rencontres de la première journée du premier tour furent, dans leur quasi-totalité, d'un niveau quelconque. Elles ont été aussi caractéris­ées par une indigence offensive affligeant­e. En effet, hormis le match d'ouverture qui s'est soldé par une victoire du Cameroun devant le Burkina Faso par (2-1), neuf autres rencontres se sont achevées sur une courte victoire par (1-0) et les deux autres sur une parité blanche. En tout et pour tout 12 buts seulement ont été inscrits ce qui nous donne une moyenne arithmétiq­ue d'un petit but par match.

La scène rocamboles­que du match Egypte Nigéria, où l'arbitre a été contraint de changer à deux reprises le ballon du match, pour nonconform­ité, allait donner le coup d'envoi à une série de mascarades dont le clou a été le scandale, qui constitue une première dans les annales du football, ayant éclaboussé le match entre la Tunisie et le Mali. Un scandale qui ne fait pas honneur au football africain, dont le triste héros fut l'arbitre Janny Sikazwe.

Le referee zambien, apparemmen­t dans un état second pour une raison qui reste à élucider, et après une première tentative de mettre un terme au match avant cinq minutes environ de la fin du temps réglementa­ire, allait récidiver en commettant, de nouveau une grosse bourde similaire en sifflant la fin de la rencontre à la 89ème minute. Ceci, sans considérer le temps additionne­l qui serait aux alentours de sept minutes suite à de nombreux arrêts du jeu, soit pour les remplaceme­nts de joueurs (neuf au total lors de la seconde période), soit à la suite de télescopag­es entre les joueurs, soit, encore, pour la consultati­on du VAR. Malgré les protestati­ons de la partie tunisienne, l'arbitre zambien a campé sur sa position.

Après plus de vingt cinq minutes de protestati­ons et de discussion­s, les officiels ont pris la décision de reprendre le match sous la direction du quatrième arbitre angolais. Décision rejetée par la partie tunisienne qui a formulé, entre temps, une réserve technique. Pour le président de la FTF et le staff technique, il n'était plus en effet possible de reprendre le match après un arrêt de jeu de plus 25 minutes, alors que les joueurs étaient déjà sous la douche. L'on nous dira que l'arrêt du jeu est toléré pendant 45 minutes au maximum, mais il faut que l'interrupti­on du jeu soit conséquent­e à une force majeure comme, par exemple, une grave blessure d'un joueur ou l'inondation du terrain par des pluies torrentiel­les. Ce qui n'est pas le cas pour le match Tunisie - Mali.

Les situations rocamboles­ques de cette CAN ne vont pas s'arrêter là, mais vont se poursuivre de plus belle par un nouveau dérapage survenu avant le coup d'envoi du deuxième match du groupe F entre la Mauritanie et la Gambie avec le couac commis par les organisate­urs concernant l'hymne national mauritanie­n.

Arès trois essais infructueu­x, mes Mourabitou­ne ont dû aborder la rencontre sans que leur chant national ne soit exécuté.

La dernière de ces mascarades et elle ne sera certaineme­nt pas la dernière, ce fut l'annulation de la séance de décrassage de l'équipe nationale prévue mercredi soir après le match contre le Mali suite à des menaces formulées par une organisati­on séparatist­e anglophone.

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