Samuel Eto'o monte au créneau
Dès le départ, et même avant son coup d'envoi, surgissait le différend entre la CAF et la Fédération Camerounaise de football, d'une part, qui tenaient fermement à ce que cette CAN ait lieu à la date prévue, et la FIFA de l'autre, qui a réclamé son report afin d'éviter un chevauchement entre la date de la CAN et celle de la Coupe du Monde des Clubs Champions. Sur fond de ce différend, les propos incendiaires de Samuel Eto'o sont venus attiser la tension entre les deux camps. Le président de la Fédération camerounaise de football, qui s'est dit « exaspéré par l'attitude de la FIFA », n'y est pas allé de main morte en lançant au visage de son président Gianni Infantino que la CAN est une affaire purement africaine et que la fédération qu'il représente défendra avec la dernière énergie la tenue de cette Coupe d'afrique. Et l'ancien international camerounais d'ajouter : « Si l'euro s'est joué en pleine pandémie avec des stades pleins, pourquoi la CAN ne se jouerait pas au Cameroun ? Donnez-moi une seule raison valable, ou alors on est en train de nous dire
Samuel Eto'o a dû se démener pour maintenir les dates de la CAN
que nous sommes, comme on nous a toujours traités, des moins que rien ».
Dans la foulée, est venue s'ajouter la déclaration polémique de l'autre ex-international, Roger Milla,.l'icône du football camerounais, qui a jeté de l'huile sur le feu et n'a pas mâché ses mots en s'en prenant aux pays nord-africains, plus particulièrement l'egypte (par le biais de Abo Rida) et le Maroc (Faouzi Lakjaa) leur reprochant de se ranger aux côtés du président de la FIFA pour repousser la CAN au mois de juin prochain. « S’ils ne sont pas africains qu'ils aillent jouer pour l'europe, pour l'asie ou bien pour d'autres mais qu'ils ne viennent pas surtout mettre le ..... ; en Afrique ! » avait-il affirmé avec véhémence. L'ancienne légende des « Lions Indomptables » s'est, certes, rétractée par la suite et présenté ses excuses aux pays concernés, affirmant que ses propos ont été mal compris, mais le mal est déjà fait.
Lors de la cérémonie d'ouverture de la CAN, lorsque le président de la CAF a évoqué la contribution de Gianni Infantino à la réussite de la CAN, le nom du président de la FIFA a été fortement sifflé par les soixante dix mille spectateurs présents au stade Olembe de