«Non à la dissolution du CSM»
Dans son communiqué du 12 janvier 2022, l’association des magistrats tunisiens (AMT) a dénoncé tous les appels à la dissolution du Conseil supérieur de la magistrature (CSM) « ce qui nuit à la réputation des magistrats et de la justice d’une manière générale ». En effet, soutient-elle, « le CSM est un organe constitutionnel qui garantit l’indépendance de la justice et toute réforme en son sein ne peut- être entreprise par l’exécutif et sans le concours des magistrats ».
Certes, mais à voir les dissensions entre les magistrats, eux-mêmes et l’attitude du CSM face à ce qui s’est passé dernièrement entre deux grands pontifes de la magistrature, Taieb Rached, président de la Cour de cassation et Bechir Akrémi ancien procureur de la République, on se demande si cet organe censé garantir l’intégrité de la justice, est encore crédible.