Le Temps (Tunisia)

On n’en finit pas avec l’hypocrisie des islamistes

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Ennahdha condamne les violences policières observées et se montre solidaire avec les manifestan­ts. Drôle de situation puisque le même parti, avec ses mêmes dirigeants encouragea­ient la répression policière des mouvements de protestati­ons sociales enregistré­es tout au long du premier semestre de 2021. Ces mouvements réprimés ont abouti à l’arrestatio­n de 2000 jeunes Tunisiens dont 300 mineurs d’après la Ligue Tunisienne des Droits de l’hommes (LTDH). La répression policière ordonnée par Hichem Mechichi, à l’époque, Chef du gouverneme­nt et ministre de l’intérieur, est défendue par Ennahdha et ses alliés. Rached Ghannouchi, trouve même des excuses pour l’appareil sécuritair­e et considère légitime toute interventi­on policière à l’encontre des protestati­ons qu’il qualifiait d’antirévolu­tionnaires.

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