Jassem Hamdouni cédé à L'AS Réjiche
CSS
Après Mohamed Soula, parti rejoindre le club d’al Arabi du Koweït et que le club phare du Sud a laissé partir, librement, après que ce dernier ait renoncé à 350.000 dinars à titre d’avoirs demeurés non payés, c’est au tour de Jassem Hamdouni de quitter les rangs du Club Sportif Sfaxien.
En effet, le milieu de terrain, dont le contrat a été résilié pour les mêmes raisons, a signé hier un contrat d’une année et demi au profit de l’avenir Sportif de Réjiche dans les rangs duquel il a évolué la saison écoulée sous forme d’un prêt d’un an.
Le communiqué publié par le Club Sportif Sfaxien dans lequel il dément son intention de résilier le contrat de certains joueurs de l’équipe première de football concerne plus précisément Firas Chaouat. Ce démenti survient à la suite de rumeurs ayant circulé récemment dans les milieux de certains groupes de supporters qui réclament le départ de l›actuel Bureau directeur. Rumeurs laissant entendre que, dans le but d’alléger la masse salariale des joueurs, les responsables du club s’apprêtent à résilier, à l›amiable, le contrat de Firas Chaouat, le principal attaquant de l’équipe. En contrepartie, ce dernier renoncerait à ses arriérés de salaires, à l’instar de ce qui a été fait avec Mohamed Soula.
Cela fait maintenant une semaine que les joueurs du Club Sfaxien boudent les entraînements. Ils réclament le paiement de leurs arriérés d’émoluments comme condition préalable pour revenir à de meilleurs sentiments. Une crise persistante alors que le début de la compétition de la phase des poules de la coupe de la CAF s’approche à grands pas, Moncef Sellami, le président de la haute commission du soutien, est attendu cette semaine à Sfax afin d’étudier avec Moncef Khemakhem une sortie à cette crise, engendrée par des difficultés financières sans précédent dans l’histoire du club. Le déficit déploré par ce dernier étant estimé, aujourd’hui, à 20 millions de dinars. moment qu’il suffit d’un faux-pas pour nous trouver mêlés aux menacés. Nous devons donc assurer rapidement notre maintien pour pouvoir dérouler tranquillement par la suite, loin des sueurs froides de fin d’exercice. Honnêtement, nous avons les moyens d’y parvenir et nous allons tout mettre en oeuvre pour nous éloigner définitivement des zones de turbulences.