«Le maintien est dans nos cordes»
Nouri Kantaoui (Pdt ESHS) :
Spectateur attentif du match ES Hammamsousse-espérance ST (Elites) disputé à l’annexe du stade Bou Ali Lahouar et sanctionné par une parité (1-1) avec, en entame, une minute de recueillement à la mémoire de la mère du président de section des jeunes de L’ESHS Sabri Mliki, récemment décédée, le président hammam-soussien, Nouri Kantaoui a bien voulu nous accorder l’entretien suivant :
- Le Temps : les finances étant le gros problème de pratiquement tous les clubs, le nerf de la guerre comme on dit, comment se présente la situation de vos caisses ? - Nouri Kantaoui: Vous l’avez dit, nous ne faisons pas exception et nous naviguons pratiquement à vue. Nous n’avons eu droit qu’à une maigre participation de la municipalité réduite cette année à seulement 37.000 dinars en plus de la subvention de la tutelle de 100.000 dinars, et c’est tout. Point de participation du gouvernorat et des autres instances ! - Volet effectif, des recrutements en vue ? - Pour Ouattara c’est fait, pareil pour la Camerounais Junior, selon l’aval donné par
Naoufel Chebil. Mais nous sommes encore en quête d’un joueur de couloir et d’une autre véritable pointe de métier devant.
Ridha Charfeddine à l’honneur - D’habitude, la pelouse du Bou Ali Lahouar figure parmi les meilleures du pays, mais pour l’heure elle fait triste mine nous rappelant plutôt un champ de betteraves en jachère ?
- En effet, comme vous le savez, au vu des travaux entamés au stade olympique de Sousse, l’etoile Sportive du Sahel avait opté pour notre stade pour y recevoir ses adversaires. Ridha Charfeddine, l’ex-président de L’ESS prit alors en charge tous les frais inhérents à la réfection et à l’entretien du gazon, de sa propre poche. Après son départ, le bureau actuel de nos voisins refusa net de continuer sur la même lignée tablant sur la fin des travaux entrepris à l’olympique de Sousse avec retour donc de L’ESS à son stade. D’où l’état de délabrement que vous constatez de visu et qui nous contraint à nous entrainer, soit sur les terrains limitrophes d’el Kantaoui, soit sur le terrain annexe. - Pourquoi alors ne pas y remédier par vos propres moyens ? - Nos finances ne
le permettent point. De plus, la période de réaménagement de la pelouse se situe aux mois de septembre ou de mars.
Maison cimetière des ballons
- Vous souffrez le martyr, comme nous venons de l’apprendre, d’un problème singulier et à la limite anecdotique concernant cette maison « cimetière des ballons » derrière la cage côté plage de l’annexe et qui perdure depuis une éternité déjà ?
- En effet, le propriétaire de cette maison a pris, depuis toujours, le pli de confisquer tous les ballons échouant dans son jardin. Nous en sommes actuellement à 52 ballons perdus par le club suite à sa surprenante décision. Le tout Hammam-sousse a tenté de le raisonner, en vain. Le plus dramatique dans l’affaire, c’est que par dépit ou vengeance, allez savoir, il les donne à ses chiens pour qu’ils les déchirent. Le comble, une fois il m’a proposé de me vendre le ballon à 20 dinars pièces, les ballons de mon club ! - Quels sont les objectifs que vous vous êtes fixés ? - Nous sommes au milieu du tableau, à la 6ème place. Mais cela ne veut rien dire du