VAR sans compétences n’est que ruine de l’arbitrage
Dès l’entame du Play-off, notre championnat de football a enregistré une première avec l’apparition de l’assistance vidéo à l’arbitrage (VAR). Une introduction tardive, certes, mais applaudie par tous les sportifs cherchant l’équité et la justice entre toutes les équipes. Sauf que, pour assurer la totale réussite de cette pratique, deux facteurs doivent être au point et des plus performants. Le facteur humain et le facteur logistique.
Selon l’expert en arbitrage de la chaine qatarie « Al Kass », le conciliabule des arbitres (terrain et VAR) n’a pas été couronné de succès lors de la rencontre ayant opposé l’union Sportive Monastirienne et le Club Sportif Sfaxien au stade Mustapha Ben Jannet de Monastir. Le défenseur local, Mohamed Saghraoui qui a marché sur le pied de l’attaquant Sfaxien, Ismaïl Diakité, en dehors du terrain n’avait écopé que d’une sanction administrative (un carton jaune). Seulement, et vu que le ballon était resté en jeu, la sanction technique (pénalty) s’imposait. Finalement un pénalty indiscutable n’a pas été accordé au Club Sportif Sfaxien qui a été défait par (1-0).
Encore heureux que l’etoile Sportive du Sahel ait réussi à battre le Club Africain (0-1), autrement, on n’ose pas imaginer les réactions virulentes et logiques de tout le Sahel si d’aventure le score avait été autre. Un but certain, toujours selon le même expert de l’arbitrage, a été inscrit par Mootaz Zaddem de la tête avec la balle qui avait entièrement franchi la ligne fatidique du but de Seifeddine Charfi d’après la technologie 3D dont dispose la chaine. Pourquoi alors cette technologie de pointe n’a pas été acquise par nos responsables pour éviter pareils dérapages ?
Pourtant longuement réunis en conclave pour une formation pointue, nos arbitres de la VAR ne devraient pas ignorer encore les « abc » et les fines ficelles du métier en passant à côté des décisions justes. La logistique en place doit également être améliorée pour permettre une évaluation exacte des situations les plus complexes à décortiquer à l’oeil nu, et non pas avec des moyens rudimentaires, dépassés de loin ailleurs et devenus archaïques. Autrement, le recours à la VAR ne rimerait qu’à de la poudre aux yeux, histoire d’épater la galerie.