«Beau» confluent pour les détritus et les eaux usées !
Dans un pays prisé par les touristes pour son littoral, la pollution des plages et des oueds est un fléau qui cause beaucoup de problèmes pour de nombreuses villes côtières. La plage est désormais trop polluée, soit par les détritus qui s’accumulent sur le sable, soit par les rejets des conduites d’eau pluviale et d’eau traitée qui se déversent directement dans la mer via de gros tuyaux. Sans oublier les pannes trop fréquentes de l’office national de l’assainissement (ONAS) qui, par manque de moyens et malgré tous les efforts, est incapable de gérer ce problème. Par conséquent, chaque année une liste de plages interdites à la baignade est(généreusement)communiquée.
Depuis trois ans, des ONG se mobilisent contre le déversement dans la mer –le plus souvent sans aucun traitement préalable– des eaux usées de ces villes côtières. L’état dégradant de notre mer, qui est polluée bactériologiquement est devenu un danger pour la santé. D’après le constat des responsables auprès du Forum tunisien pour les droits économiques et sociaux (FTDES), toutes les plages de Tunisie sont plus ou moins polluées mais la pollution marine en banlieue sud est l'une des plus graves de toute la Tunisie. Malgré la grande mobilisation citoyenne organisée l’année dernière appelant à l’arrêt du rejet des eaux usées non conformes dans la mer, le problème ne cesse de s’aggraver encore plus. dans ce conterte, le ministqre de la Santé a annoncé cette semaine, que les résultats des activités de surveillance sanitaire ont révélé que 71 des eaur de (aignade des plages en Tunisie sont ©de (onne et de trqs (onne qualité ª, alors que 21 plages, réparties sur 5 gouvernorats du pads sont, quant à elles, impropres à la (aignade. Rappelons que ce chiffre a augmenté par rapport à l’année derniqre puisqu’elles étaient à17.
/LVWH © FRSLHXVH ª
Ces 21 plages sont réparties sur 5 gouvernorats
-Tunis plage située entre ,arsa-gammarth et Raoued plage
-Ben Arous 10 plages à 100 mqtres au sud de Chott ,arouane à Radqs, aur alentours de la centrale thermique de Radqs , la plage en face de la protection civile de Radqs et à 100 mqtres au sud de la décharge de Oued ,iliane, à 100 mqtres au nord de la décharge de Oued ,iliane, aur alentours de oued ,aiqet
-Eqqahra, devant la décharge d'oued Bouèhamsa à Eqqahra, en face de la rue AQIQA Othmana à Mammam Iif, l’ancienne décharge de Chaa(ia à Mammam-iif et la décharge de Oued El Adadcha.
-Biqerte 3 plages les plages d’el Baali à ,enqel temil, le port de pêche et Sidi Machani à ,enqel A(derrahmen
-ia(eul 3 plages Ia plage en face de la station d’assainissement SE4 à dar Chaa(ane, Ia plage en face du p{le technologique à Soliman et la plage l'oued Majjar à 'éli(ia.
-Ga(qs 4 plages Ia plage Chott Essalem, la plage prqs du (assin versant dans l’ancien Oued la plage Sirta et la plage d’oued Ettin.
/HV 21r SURFKHQW GDQV OH GPVHUW
depuis trois ans, des OIG se mo(ilisent contre le déversement dans la mer ±le plus souvent sans aucun traitement préala(le± des eaur usées de ces villes c{tiqres. I’état dégradant de notre mer, qui est polluée (actériologiquement est devenu un danger pour la santé. d’aprqs le constat des responsa(les auprqs du orum tunisien pour les droits économiques et sociaur
TDES , toutes les plages de Tunisie sont plus ou moins polluées mais la pollution marine en (anlieue sud est l'une des plus graves de toute la Tunisie. ,algré la grande mo(ilisation citodenne organisée l’année derniqre appelant à l’arrêt du rejet des eaur usées non conformes dans la mer, le pro(lqme ne cesse de s’aggraver encore plus.
A la suite des analdses réalisées à l’institut Pasteur à la demande des ha(itants de la (anlieue sud, et appudées par des analdses faites par le ministqre de la santé qui révqlent une contamination (actériologique accrue dont la source revient aur eaur usées, l’appel des manifestants a toujours été principalement adressé à L’OIAS. ,ais il faudrait l’admettre, le sdstqme de traitement des eaur usées est défectueur en Tunisie et ce, à plusieurs niveaur qui se manifestent en aval par la pollution engendrée sur le littoral. Toutefois, malgré le contr{le quant aur dépassements des usines polluantes par les inspecteurs de l’agence de Protection et d’aménagement du Iittoral APAI et de l’agence iationale de Protection de l’environnement AIPE qui manquent eur aussi de contr{leurs et de modens , les amendes firées sont peu dissuasives pour les entreprises ± entre 2 à 6 mois de prison et jusqu’à 5 000 dinars d’amende. Et pourtant, il faudrait des mesures radicales d’arrêt d’activité à l’encontre des industriels qui ne respectent pas l’o(ligation d’avoir une station de prétraitement qui figure pourtant dans leur cahier des charges.
Pour essader de résoudre ce grand pro(lqme, (eaucoup de mesures doivent être prises plus au sérieur. ol faudrait plus de rigueur à appliquer les réglementations. iotamment l’élimination de certaines infrastructures sur la c{te qui présentent une nuisance et la nécessité du contr{le du port de Radqs en interdisant les vidanges et les dégaqages des (ateaur entrants« Avec la reprise du tourisme surtout pendant la saison estivale, il est important de s’occuper de nos plages. Et puis même pour les Tunisiens, avec la flam(ée des prir, le seul moden de divertissement économique et accessi(le à tous, est la plage.