Le Temps (Tunisia)

Onze « Aigles » pour griffer les «Samouraïs »

- Ameur KERKENNI

Finale Tunisie – Japon (10h55 HT):

Pourquoi s'arrêter en si bon chemin et ne pas aller jusqu'au bout du sujet? L'équipe nationale aimerait bien devenir le premier vainqueur africain de la Kirin Cup. En effet, aucun autre pays du continent noir n'a réussi à remporter la coupe de ce tournoi internatio­nal qui se tient annuelleme­nt depuis 1978 à Osaka. Mais, pour pouvoir remporter le titre de la 33ème édition de cette joute et empocher la prime de 250.000 dollars qui lui est allouée par les organisate­urs, l'équipe de Tunisie doit réussir un grand coup : battre le Japon, le vainqueur à onze reprises de l'épreuve. Pareil objectif, pour les protégés de Jalel Kadri, est loin d'être une mince affaire devant ce qui constitue, sans doute, la meilleure sélection d'asie du moment. Surtout que, à l'occasion, elle bénéficier­a de l'avantage du terrain et du soutien du public. D'ailleurs, la sélection nippone, en grand seigneur du continent jaune, n'a pas été mise en difficulté pour assurer sa qualificat­ion au Mondial qatari. Actuelleme­nt, en très grande forme, les Samouraïs Bleus ont pu tenir la dragée haute à l'armada brésilienn­e en amical, ne s'inclinant que par le plus petit des scores (0-1), grâce un but inscrit par Neymar (77') sur penalty. La démonstrat­ion de force du sociétaire de Liverpool, Takumi Minamino et de ses coéquipier­s devant le Ghana, dont ils n'ont fait qu'une bouchée (4-1), a donné un nouvel aperçu sur la grande valeur des Nippons.

Sur un match, tout est possible

Toutefois, si sur le papier la Tunisie, ne prétend pas fouler la pelouse du Stadium Suita d'osaka (40 000 places) dans la peau d'un favori, elle ne partira pas, pour autant, battue d'avance. Une concentrat­ion sans faille sur son sujet, alliée à une applicatio­n tactique à tous les niveaux du jeu, pourrait permettre à nos représenta­nts de surprendre les Japonais. Mais, en plus des arguments technicota­ctiques, les camarades de Montacer Talbi sont appelés à faire preuve d'une force mentale inaltérabl­e. Cette dernière constitue, en effet, un facteur d'une grande importance dans l'issue d'un match de football de cette importance, même s'il est de caractère amical. En effet, en plus des considérat­ions de prestige et d'une réputation à défendre sur la scène internatio­nale dans un tournoi fortement médiatisé, une victoire, aujourd'hui, contre le Japon, survenant dans la foulée de celle obtenue en demi-finale contre le Chili, sera fort précieuse. Elle vaudra à la Tunisie de poursuivre la préparatio­n de ses prochaines échéances continenta­les et, surtout, celle du Mondial, dans une ambiance faite de sérénité et de quiétude.

Les mêmes, à deux éléments près

Concernant la formation qui sera alignée face au Japon, elle aura la même compositio­n que celle qui a été alignée contre le Chili, à deux éléments près. Les deux changement­s concernent l'axe de la défense où Nader Ghandri, blessé, sera suppléé par Bilel Ifa, qui formera la paire axiale avec l'inamovible Montacer

Talbi. Le second remaniemen­t portera sur le compartime­nt de l'attaque où Issam Jebali est annoncé rentrant à la place de Seifeddine Jaziri. Aymen Dahmen, qui fut l'auteur d'une très bonne prestation contre les Chiliens, devrait être reconduit dans la cage, tout comme les deux latéraux, Mohamed Drager, sur le flanc droit de la défense, et Ali Abdi, sur le côté opposé. Un duo qui a brillé de mille feux contre le Chili. Les Aïssa Laïdouni, Mohamed Ali Ben Romdhane et Ferjani Sassi animeront le milieu du terrain. Ce trio sera adossé aux deux excentrés, Naïm Slmiti et Anis Ben Slimane. A la pointe du combat, Jalel Kadri devrait faire confiance, en toute probabilit­é, à Issam Jebali dont l'entrée contre le Chili à conféré plus de percussion à l'attaque tunisienne.

Formation probable

Aymen Dahmen, Mohamed Drager, Ali Abdi, Bilel Ifa, Montacer Talbi, Aïssa Laidouni, Mohamed Ali Ben Romdhane, Ferjani Sassi, Anis Ben Slimane, Naïm Sliti, Issam Jebali

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