Le Temps (Tunisia)

Les trains qui arrivent à l’heure…

- Samia HARRAR

Ctoutes les échéances ordonnancé­es afin que la Tunisie, qui n’est pas à l’écart des autres pays du monde, dans ce qui se passe (se fomente)à l’échelle du monde, pour un nouveau « recalibrag­e » des rapports de force, puisse remonter la pente et la remonter très vite, en posant les jalons d’un nouvel équilibre, à instaurer. Tant sur le plan économique que politique. Ça ne sera pas une mince affaire… Il faudra pourtant la remonter la pente. En ne déviant pas de la trajectoir­e, fixée, pour faire aboutir tout ce, pourquoi, il y a eu nécessité d’opérer à un « basculemen­t » des choses, à partir d’un certain 25 juillet, qui a remis beaucoup d’horloges à l’heure juste. Parce qu’un basculemen­t, qui est une manière de corriger une trajectoir­e tronquée, est forcément salutaire. Ceux qui n’auront pas apprécié, prendront le train suivant. Celui qui les mènera vers leur déroute. Qui est préférable à celle qui sera évitée à tout un pays, lequel était au bord du précipice. Sur le fil du rasoir. Il était moins deux, mais un train est arrivé à l’heure. Nous prendrons celui-là. Envers, en dépit, et contre tout… ela ne devrait pas nous intéresser. Mais, au même titre qu’un verre, qui soit à moitié rempli, ou à moitié vide, selon ce que l’on veuille bien considérer en premier, arrive un moment dans l’histoire des Nations, où il convient de choisir, de préférence, la première option, et ne choisir qu’elle, juste pour s’assurer que tous les efforts seront tournés vers la réalisatio­n des objectifs. Et non pas, de la meilleure façon de les faire capoter. Continuer à croire, dur comme fer, et en dépit du fait que la grève du 16 juin, décrétée par l’ugtt, n’ait finalement pas été annulée : avec toutes les implicatio­ns que cela peut supposer, que la Centrale syndicale finira par comprendre, qu’il est dans l’intérêt suprême du pays, qu’elle ne joigne pas sa voix au « concert des pleureuses », alimenté par tous ceux qui veulent juste, faire tomber un Président qui leur a damné le pion à plus d’une reprise, à partir du 25 juillet, c’est refuser tout simplement, de prêter attention aux trains qui arrivent en retard. De laisser cela, du moins, pour une étape ultérieure. Quand les « fondamenta­ux » du pays seront enfin au beau fixe. C’est-à-dire pas dans 107 ans. En réalité, il faudra s’activer à faire vite, pour honorer tous les engagement­s pris,

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