Le Temps (Tunisia)

L'artiste Alune Wade représente ‘'Sultan''

- Mona BEN GAMRA

Ce soir à 21h00, L'institut français de Tunisie accueille l’artiste sénégalais Alune Wade, qui donnera un concert à l'occasion de la sortie de son nouvel album «Sultan». L’artiste sénégalais nous propose un voyage musical de « Grenade à Oran, de Tunis à Tombouctou, et de Dakar aux contrefort­s du royaume de Saba. » qui s’affranchir­a de tous les standards en matière de musique nous proposant ainsi une musique qui libère et nous fait voyager au-delà des frontières. Cette fois-ci, c’est sans visa.

Sur scène Alune sera accompagné de l’artiste Mounir Troudi qui a fait du chemin jusque-là dans un genre musical en dehors de sentiers battus. Le concert d’alune n’en sera pas moins. Sultan est le cinquième album du bassiste sénégalais Alune Wade lui aussi lauréat du programme de résidence de la Villa Salammbô, en Tunisie. Il se présente comme « un voyage musical entre l’afrique de l’ouest et l’afrique du Nord, qui s’étire langoureus­ement jusqu’à l’afrique de l’est et l’éthiopie, guidé par les rythmes araboandal­ous, berbères ou le souffle des chants soufis, et mêlant les saveurs cuivrées de l’afrobeat aux envolées des maqams orientaux et du jazz. » Dans Africultur­es on peut lire une biographie assez exhaustive d’alune qui a été élevé dans un environnem­ent familial artistique et stimulant, lequel l’a aidé à apprendre la musique et de s’exercer auprès de grands artistes avant de choisir son propre chemin et de voler de ses propres ailes.

Un artiste en herbe et déjà une bonne presse autour de sa carrière

D’après Aficulture­s Alune alias « Alioune Wade est né le 09 juin 1978 à Dakar (SENEGAL).

Son père était chef d’orchestre symphoniqu­e et c’est tout naturellem­ent qu’il commence la musique dès l’âge de 6 ans.

A 13 ans, il jette son dévolu sur la basse, au grand désespoir de sa mère qui souhaitait le voir poursuivre ses études. Elle a même essayé de couper les cordes de sa basse avec un couteau à pain, mais en vain. Grâce au soutien de son père, il est allé au bout de sa passion, quitte à faire des kilomètres à pied pour trouver un professeur de basse, ou à découcher pour finir ses exercices.

A 15 ans, il joue avec de petites formations de variétés qui se produisent dans les hôtels de Dakar, et commence ses premiers enregistre­ments de studio en compagnie d’amis.

A 17 ans, son père le sollicite de temps en temps pour jouer dans son orchestre classique, en remplaceme­nt d’un bassiste absent. L’exercice est fort redoutable pour son âge, mais lui permet d’acquérir une aisance de la lecture musicale et de l’écoute des différents membres de l’orchestre. Tout cela sous la baguette de son père.

A la suite d’une audition, il est choisi à 18 ans pour être le bassiste de Ismael Lô, l’un des plus prestigieu­x musiciens du continent africain. Avec lui, il se produit sur beaucoup de scènes comme les Zénith de France et dans certains des plus grands festivals du monde tel LE PALEO FESTIVAL de Nyon en Suisse. Passionné de jazz et de chant, il se produit avec des groupes franco-sénégalais et sud-africains.

Ses influences musicales sont : Weather report, Marcus Miller, Charlie Parker et pour le chant, Youssou N’dour (avec qui il a fait des séances d’enregistre­ment), Lokua Kanza et Salif Keita.

Ses rencontres avec de grands musiciens de jazz comme Joe Zawinul, ont beaucoup contribué à l’envie de fusionner les sons du continent noir à ceux d’autres horizons. Il veut unir les peuples à sa manière, en musique. »

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