Bruits et chuchotements
Spectacle chorégraphique gratuit au théâtre des jeunes créateurs
Dans le cadre du projet international « Crossing the sea », les danseurs du Ballet de l’opéra de Tunis (BOT) seront en résidence artistique qu’abritera, ce samedi 19 novembre, le Théâtre des jeunes créateurs, à la Cité de la Culture.
« Éléments for a work on forces - La Forêt» est l’intitulé de cette résidence qui sera placée sous la direction du chorégraphe italien Daniele Albanese. Le spectacle chorégraphique qui commence à 18h30 sera ouvert au grand public, a annoncé le Théâtre de l’opéra de Tunis (TOT).
"La Foret" est un projet évolutif destiné en premier lieu à intégrer le programme de tournées en régions du BOT. Durant la saison 23/24, le ballet de l’opéra de Tunis aura des rencontres avec le public des régions de Tunisie sous la forme d’ateliers, transmissions d’un répertoire, médiation, pièce chorégraphique, travail en cours…
Ces formes de présentation hybride, ont pour vocation de faire connaitre les danseurs du BOT et de permettre des échanges artistiques autour de la pratique de la danse pour des publics qui y ont peu accès.
Les danseurs du ballet du théâtre de l’opéra seront accompagnés par Daniel Albanese qui est un chorégraphe, danseur et performeur basé entre l'italie et Berlin. Ses performances ont été présentées dans plusieurs théâtres et festivals de renommée internationale. En 2002, il fonde sa propre compagnie Compagnia STALKER Daniel Albanese afin d'explorer la danse comme langage, à savoir le rapport entre structures fermées et ouvertes, à la recherche d'un signe chorégraphique à la fois fixe et en mutation. Ses intérêts couvrent la philosophie, la neurophysiologie, l'ornithologie et la physique quantique.
Ses recherches explorent le flux constant qui va du corps-objet au corps-sujet à travers un flux de transformations dans lequel les gestes deviennent des abstractions et vice-versa.
Ses oeuvres montrent les formes hybrides qui surgissent dans la transition d'un lieu à un autre, d'un mouvement à un autre, où les frontières ne sont pas vues comme des obstacles mais plutôt comme un point d'agitation qui génère de nouvelles façons de rencontrer le public, conduisant ainsi à des dimensions de la perception.
Cette résidence artistique s’inscrit dans le cadre de « Crossing the sea », un projet d'internationalisation du spectacle vivant qui vise à créer et consolider des collaborations à long terme entre l'italie, le Moyen-orient, l'asie, l'océanie et l'amérique du Sud à travers un fonds dédié à la mobilité.
En 2018, sept partenaires italiens avaient entamé un processus d'internationalisation visant notamment à favoriser les opportunités de mise en réseau et de partage de bonnes pratiques et à favoriser les coproductions internationales et les échanges bilatéraux.
Le Théâtre de l’opéra de Tunis est parmi d’autres partenaires internationaux qui représentent l’australie, l’arménie, le Brésil, le Chili, la Chine, la Corée du Sud, Cuba, l’egypte, Hong Kong, l’inde, le Japon, le Liban, la Palestine, le Pérou, Singapour et Taiwan.
Conférence régionale sur l'investissement dans le secteur culturel
Dans une déclaration à la correspondante de TAP à Béja, le délégué régional aux Affaires culturelles, Walid Messaoudi, a fait savoir que Béjà accueille un nombre limité de projets culturels privés.
Il a souligné que l'investissement culturel dans la région et toute la zone du Nord-ouest est ouvert aux promoteurs des projets dans le cadre de partenariats public/privé, citant des projets porteurs notamment dans la préservation des sites historiques et archéologiques et autres à vocation artistique.
La représentante du ministère des Affaires Culturelles, Hajer Zahzah, a indiqué que l'intelligence humaine est au coeur d'un projet de réformes entamé, il y a des mois, par son département.
L'objectif, a-t-elle dit, est d'encourager le climat des affaires à travers la création de projets culturels en offrant des avantages financiers aux promoteurs.
Plusieurs interventions ont porté sur les avantages offerts et le cadre législatif régissant l'investissement culturel dans le but de faciliter l'accès aux ressources financières publiques. Cette question était au centre l'allocution de Noureddine Guizani, directeur à l'agence de promotion de l'industrie et de l'innovation (APII).
Plusieurs jeunes notamment parmi les diplômés du supérieur ont été invités à cette conférence. Le but étant de leur faire connaitre les possibilités offertes et les avantages financiers pour lancer des projets, nouveaux ou déjà existants.
“Qismi Al Ahla”
A propos du programme "Qismi Al Ahla - créer démocratiquement la meilleure salle de classe"
Qismi Al Ahla est un programme de L’art Rue qui consiste à accompagner et soutenir financièrement des associations tunisiennes régionales pour créer des espaces dédiés aux pratiques artistiques au sein d’écoles primaires publiques.
Ces espaces conçus par et pour les enfants, leur offrent un environnement stimulant pour booster leur créativité, leur imagination et leur autonomie par l’expression artistique.
Ce projet vise à rendre l’art accessible aux enfants au sein des écoles primaires publiques en région et offre aux associations la possibilité de s’investir dans les écoles primaires publiques à travers un projet d’éducation artistique et civique doté d’un protocole, d’un soutien financier et d’un accompagnement sur mesure.