«L’heure n’est plus aux critiques, mais au soutien de la sélection»
Quand l’ex-international tunisien (51 sélections) se remémore sa participation avec les « Aigles de Carthage » à la Coupe du monde édition 2002, Hassène Gabsi évoque une très bonne atmosphère et une forte cohésion entre les joueurs en ce temps avec un objectif commun; celui de faire honneur au football tunisien et aller le plus loin possible dans la compétition.
Hassène Gabsi, dont les qualités athlétiques et techniques faisaient l’unanimité, était l’un des piliers de la sélection 2002 et estimait déjà à cette époque que face à des sélections avec des joueurs évoluant dans les plus grands championnats, il fallait avoir parmi la sélection nationale au moins six éléments avec un niveau similaires pour pouvoir rivaliser.
Côté ambiance, l’ancien attaquant a assuré que l’esprit qui précédait le Mondial 2002 dégageait une ferveur exceptionnelle et un soutien qui semblait inconditionnel pour le groupe en partance pour la Corée/japon, contrairement à ce que l’on constate aujourd’hui. Hassène Gabsi, qui s’exprimait dans une déclaration à la TAP, fait ici état d›un désintéressement total du volet technique et un acharnement sur la liste et le choix des 26 convoqués.
«Brésil, Angleterre et France, issus d’une autre palnète
«En 1998 et 2002, les tiraillements observés aujourd’hui n’avaient pas lieu », a-t-il assuré. « La liste étant déjà établie, il serait temps de soutenir la sélection », a-t-il lancé, invitant les joueurs à ignorer toutes les critiques et les mauvaises langues et à se focaliser uniquement sur leur préparation au Qatar.
Pour lui, le sélectionneur national a dressé la liste des 26 sur la base de ses convictions et a été assujetti à une grande pression, mais il est primordial de laisser tout cela de côté et de se concentrer sur la compétition. Dans son sa lecture du groupe D, dans lequel a été versée la sélection nationale lors du Mondial, l’actuel entraîneur de l’olympique de Sidi Bouzid (Ligue 1 tunisienne) a estimé que, généralement, le niveau des sélections engagées est très proche, exceptées celles du Brésil, de l’angleterre et de la France qui semblent « êtres issues d›une autre planète».
Hassène Gabsi a, toutefois, formé l’espoir de voir l’équipe de Tunisie réussir son entrée en lice en battant le Danemark pour aborder la suite avec un meilleur moral et une plus grande confiance.
«Contre la France, comme un derby» Il a, en outre, appelé à la vigilance face à l’australie, tout en qualifiant de « derby », le match face à la France.
«Chaque match est à négocier à fond et les joueurs tunisiens sont connus pour n’épargner aucun effort lors des grands rendez-vous internationaux », a-t-il renchéri.
Hassène Gabsi, né le 23 février 1974, a été formé au Club sportif des Cheminots avant d’entamer sa carrière professionnelle à l’espérance Sportive de Tunisie, club dans lequel il avait connu la gloire et fini sa carrière. Il a, notamment, évolué dans le championnat italien, au sein du club de Genoa avec lequel il avait disputé 28 matchs dont 4 en Copa Italia. Avec les « Aigles de Carthage », Hassène Gabsi a compté 51 sélections inscrivant 13 buts.