Pourquoi lui ?
Oui, pourquoi lui et pas un autre ? Il paraît que c’est la question qui tue, depuis hier en date du 27 mars 2023. Pourquoi donc, le président Saïed, a finalement reçu, le Commissaire européen à l’économie, Paolo Gentiloni, lorsqu’il a aligné les « niet » pour d’autres « éminences », dépêché (es) par leurs pays pour rencontrer le président ? Un « tête à tête » qui n’a d’ailleurs débouché, sur une aucune communication officielle sur la rencontre. Ce qui a le don d’agacer tous ceux qui auraient bien aimé y être. Autant pour eux : ils devront se montrer moins curieux, de ce qui ne les regarde pas. Pour le reste, la visite de Gentiloni en Tunisie, aurait, comme qui dirait, des allures de « rabibochage », et ne serait pas dénuée de tout fondement, loin s’en faut. C’est sur quoi nous préférons parier, du moins, dans l’espoir d’une résolution « expresse », de ce qui est devenue la « question Tunisienne » auprès de L’UE mais pas seulement. Parce que, et Gentiloni l’exprimera, au cours de sa visite, à l’instar du ministre italien des Affaires étrangères : il y a moyen de trouver manière, à mettre le FMI dans de nouvelles dispositions, qui seraient plutôt conciliantes, quant à la nécessité d’activer les « leviers » de l’aide, et des lignes du crédit, sous la forme qu’elle devra prendre, pour soulager les finances Tunisiennes. Mais ça, il faut le vouloir. Certes, conditionnés aux réformes à apporter, au fur et à mesure, pour revitaliser une économie, aujourd’hui « anémiée » par de multiples contingences. Au final, comme l’aurait compris, au cours de sa visite, le commissaire européen à l’économie, la Tunisie ne doit pas supporter seule, les répercussions d’une géopolitique, dont elle est seule aujourd’hui, à en assumer les « frais », à son corps défendant. Raison de plus pour desserrer tous les « goulots » d’étranglement. Il serait plus que temps.