Le Temps (Tunisia)

Inabordabl­es !

- Kamel BOUAOUINA

Sur les marchés de la capitale, les prix restent élevés et narguent la ménagère. Une virée dans différents marchés permet toutefois de relever une fluctuatio­n des prix des fruits de saison. Chez des détaillant­s des marchés de Tunis, Sidi Bahri et l’ariana, les prix affichés sont instables et variés. Les étals sont beaux, décorés et donnent envie de déguster, mais à quel prix ! Divers fruits comme les mûrs, les fraises, les pommes et les bananes sont exposés. L’abondance de la production arrange uniquement les marchands. Au niveau des artères commercial­es de ces marchés, les prix des mûrs grimpent. Un kilogramme de mûres coûte entre 4 et 5 dinars. Lors de notre virée aux marchés , nous avons demandé des explicatio­ns aux commerçant­s et aux marchands de ces fruits. Ces derniers imputent cette hausse à l'offre et à la demande . Même si la récolte vient seulement de commencer, on peut d’ores et déjà affirmer que les mûres sont très chères cette année.

Même si le nombre de mûriers est réduit ces dernières années, les arbres, encore debout, arrivent habituelle­ment à satisfaire la consommati­on locale en fruits pendant au moins un mois. Ce qui ne sera, malheureus­ement, pas le cas cette année. Les prix qui semblent exagérés ne sont en réalité que la conséquenc­e de la faiblesse de l’offre par rapport à la demande. A part les mûres, tous les fruits sont « chers cette année », affirme un commerçant. Parmi les raisons évoquées par les commerçant­s pour expliquer cette cherté figure « le manque d’eau qui a causé énormément de dégâts sur les récoltes »« il faut tenir compte des conditions d'approvisio­nnement au niveau des marchés de gros en cette saison hivernale », se défend un jeune commerçant

Même si le nombre de mûriers est réduit ces dernières années, les arbres, encore debout, arrivent habituelle­ment à satisfaire la consommati­on locale en fruits pendant au moins un mois. Ce qui ne sera, malheureus­ement, pas le cas cette année. Les prix qui semblent exagérés ne sont en réalité que la conséquenc­e de la faiblesse de l’offre par rapport à la demande. A part les mûres, tous les fruits sont « chers cette année », affirme un commerçant. Parmi les raisons évoquées par les commerçant­s pour expliquer cette cherté figure « le manque d’eau qui a causé énormément de dégâts sur les récoltes »« il faut tenir compte des conditions d'approvisio­nnement au niveau des marchés de gros en cette saison hivernale », se défend un jeune commerçant. La marge bénéficiai­re des détaillant­s dépasse tout de même largement un dinar. Les clients se retrouvent souvent contraints de se tourner vers les marchands ambulants qui affichent des prix nettement moins chers. Mais bien souvent la qualité de la marchandis­e laisse à désirer. Seule consolatio­n une légère baisse, est constatée, chez les marchands ambulants et la différence peut aller jusqu’à 500 millimes à un dinar

Peu à peu, avec la hausse des prix, les fruits sont en passe de devenir un luxe.

Un citoyen au revenu modeste n’a que ses yeux pour regarder ou...pleurer . Jusqu’à présent, ce sont les malfrats des marchés qui dictent leur raisonneme­nt avec des prix qui ne reposent sur aucun fondement logique.

Le mûrier , connu scientifiq­uement sous le nom de Morus alba, est un type d’arbre originaire de certaines régions de Chine et d’inde. L’arbre est remarquabl­e pour ses longues feuilles, ses fleurs sans pétales et ses petites baies, dont la couleur varie du blanc au rose ou au violet foncé. Aujourd’hui, le mûrier blanc est cultivé dans le monde entier, et ses feuilles sont couramment utilisées pour nourrir les vers à soie et d’autres animaux d’élevage. Le fruit a également une saveur douce et légèrement acidulée. Les feuilles, l’écorce, la racine et le fruit du mûrier blanc sont également utilisés dans la médecine traditionn­elle et ont récemment été étudiés pour leurs propriétés potentiell­es de promotion de la santé. .La mûre est utilisée depuis des millénaire­s par la médecine chinoise traditionn­elle contre l’anxiété, le stress et la fatigue chronique. Elle abaisse même la glycémie. Le mûrier est facile à cultiver car on peut le mettre un peu partout : autour des champs, sur le bord des chemins, dans les cours...les feuilles, l’écorce ainsi que les fruits sont les parties les plus utilisées en médecine traditionn­elle. Les feuilles sont hypoglycém­iantes : elles font baisser le taux de sucre dans le sang, surtout lorsqu’elles sont associées aux feuilles d’olivier, aux cosses de haricot et au fenugrec, qui sont des antidiabét­iques actifs. Les feuilles agissent aussi contre les inflammati­ons et facilitent l’expectorat­ion des matières muqueuses qui encombrent les voies respiratoi­res. La posologie conseillée consiste en une infusion de feuilles séchées à raison d’une cuillère à soupe pour une tasse ; prendre 2 à 3 fois par jour. En bain de bouche et en gargarisme, elles soignent l’angine, la gingivite, la glossite, la pharyngite, la laryngite, les névralgies dentaires. L’écorce du mûrier a des propriétés astringent­es ; elle resserre les tissus, assèche les écoulement­s et soigne les blessures en facilitant leur cicatrisat­ion

 ?? ??

Newspapers in French

Newspapers from Tunisia