Il faudra faire gaffe…
Lorsqu’il était député, Mongi Rahoui, secrétaire général du PPDU, était à notre sens, le plus virulent, et le plus caustique, dans sa façon de démonter à chaque fois, sur un ton sans ambages, le discours servi par Ennahdha et satellites à L’ARP. Et il savait damer le « pion », sans s’échauffer outre-mesure, dans ses interventions autant que dans sa posture, à un Ghannouchi, faussement placide, qui a dû croiser moult fois, sa minute de « vérité », en faisant semblant de ne pas la reconnaître, épousant, dans cet exercice qu’il affectionnait particulièrement, le déni, comme forme de défense passive. En faisant le « dos » rond, tout en anticipant : on peut l’imaginer sans peine, ce moment qu’il a dû attendre toute une vie, où il pourrait enfin, se « catapulter » « capitaine » du bateau, à la place du capitaine, pour qu’il puisse « régler son compte » à tous ceux, qui à l’instar de Rahoui, auraient eu « l’outrecuidance », de se mesurer à lui en le défiant. Il est clair qu’il devra déchanter. Pour autant, qu’il se fende, lui ou son parti, d’un communiqué, avec des menaces à peine voilées, où il est question d’intenter un procès, au secrétaire général du Parti des patriotes démocrates unifiés, pour « diffamations « , parce que ce dernier aurait accusé les islamistes d’ennahdha, d’être les premiers responsables de ce qu’a pu connaître le pays, en termes de terrorisme, depuis qu’ils ont, sournoisement, phagocyté le pouvoir en en infiltrant quasi toutes les strates, pour pouvoir mener leur travail de « sape », sur fond du drame de Djerba, ne devrait pourtant pas, être pris à la légère. Parce que le « mot d’ordre » a été lancé. Il faudra faire attention. On ne fait pas confiance aux « hyènes », surtout lorsqu’elles se sentent acculées.