La pisciculture dans les lacs-réservoirs, un modèle efficace à Thanh Hoa
Potentialité. L’exploitation des lacs-réservoirs hydroélectriques pour la pisciculture en cage contribue efficacement à la réduction de la pauvreté et à la restructuration économique rurale. Pratique de nombreux foyers producteurs de la province de Thanh
Pionnière dans la pisciculture en cage au lac-réservoir hydroélectrique de Trung Son, la famille de Nguyên Biên Cuong est l’un des ménages du village de Tà Ban, district de Quan Hoa, province de Thanh Hoa, à réussir avec ce modèle.
Elle dispose maintenant de sept cages, principalement de carpes et de poissons-chats verts avec une production d’environ quatre tonnes par an. Grâce à l’application de techniques avancées, sa famille gagne environ 160 millions de dôngs (7.000 USD) par an.
“Au début, ma famille rencontrait de nombreuses difficultés en raison du manque de connaissances dans les techniques d’élevage et le choix des emplacements pour les cages, de sorte que pendant la saison des pluies et des inondations, elles étaient souvent coincées avec des ordures dans le réservoir et s’éloignaient”, raconte M. Cuong.
“Grâce à l’aide des autorités communales et du personnel de la centrale hydroélectrique de Trung Son, j’ai déplacé les cages dans un lieu plus raisonnable afin que les poissons grandissent mieux et ne soient pas affectés par les facteurs météorologiques. Aujourd’hui, la pisciculture en cage est devenue la source de revenu principale de ma famille”, ajoute-t-il.
Profitant du grand potentiel de l’élevage de poissons en cage dans le réservoir, la famille de Dinh Công Chuc, au village de Tà Ban, a également décidé de s’engager dans ce modèle. Au lieu d’utiliser du bambou, il a investi dans des cages en acier pour aider les poissons à mieux grandir.
Nouvelle direction
Grâce à l’avantage de l’eau propre et d’aliments à base de produits agricoles comme le son, le maïs, les feuilles de bananier, de canne à sucre… les poissons élevés dans le réservoir de Trung Son sont très appréciés pour leur qualité. Selon les calculs, chaque foyer d’éleveur peut gagner en moyenne 100 millions de dôngs par an, lui permettant d’échapper à la pauvreté.
Pour aider les pisciculteurs à avoir une production stable,