El Watan (Algeria)

Les habitants dénoncent le désengagem­ent de l’APC

Les habitants soulèvent une multitude de problèmes pour lesquels les responsabl­es locaux n’ont rien fait.

- K. Saci

Les habitants de la cité Ben Abdi 1432 Logements, dans la commune de Khraïcia, vivent au rythme d’une panoplie de problèmes auxquels les responsabl­es locaux ne semblent accorder aucune attention, du moins peu d’intérêt. Les résidants de cette cité ont relevé beaucoup de problèmes et de lacunes qu’ils ont signalés aux pouvoirs publics dès qu’ils ont pris possession de leurs logements. Cependant, les instances auxquelles ces problèmes ont été soulevés n’ont aucunement réagi, et les habitants continuent de subir les affres de cette situation. «Dès notre installati­on dans nos logement en 2004, nous avons signalé aux responsabl­es locaux les problèmes que les nouveaux habitants de la cité rencontren­t, mais aucune prise en charge n’a été mise en oeuvre. En fait, nous n’avons eu droit à aucune réponse quant à l’issue de ces problèmes», confient-ils. Entre autres problèmes rencontrés par les résidants de la cité, l’absence de revêtement en bitume au niveau de l’entrée principale de la cité. «La route qui mène vers la cité a été décapée depuis fort longtemps, mais la remise en état de la chaussée tarde a être réalisée. Les voitures peinent à franchir cette route, qui est ponctuée de crevasses», assurent-ils. Les habitants déplorent par ailleurs l’absence de moyens de transport à partir de la cité ou en provenance d’autres localités, y compris du chef-lieu de la commune. «Notre cité est dépourvue de moyens de transport, pour prendre le bus, nous devons d’abord nous déplacer sur plusieurs kilomètres, avant de prendre les bus qui assurent la navette Douéra-Birkhadem et Douéra-Alger. Aucun moyen de transport ne prend le départ à partir de la cité. Nous lançons un appel aux responsabl­es de l’Etusa en vue de créer une nouvelle ligne. Quant aux abribus, ils sont inexistant­s. Les arrêts de bus ne sont que des points virtuels», disent-ils. S’ajoute à cela le manque de sécurité, qui oblige les habitants de la cité à se cloîtrer chez eux à partir d’une certaine heure le soir. «La cité a été le théâtre de plusieurs vols. Nous avons, depuis notre installati­on, demandé la réalisatio­n d’un commissari­at de proximité. Toutefois, notre requête est restée sans suite», affirment-ils. Par ailleurs, la cité est dépourvue de marché couvert devant répondre aux besoins des habitants. «Outre l’absence d’un marché couvert pour les fruits et légumes, les 100 locaux dits ‘‘du Président’’ sont fermés depuis très longtemps. Pour le moindre achat, nous devons nous déplacer au chef-lieu de la commune de Khraïcia», soutiennen­t-ils. Sur un autre registre, les habitants de la cité demandent aux autorités locales la réalisatio­n d’aires de jeu et de détente pour leurs enfants. «Notre cité est une cité dortoir, elle manque d’aménagemen­ts susceptibl­es d’améliorer la qualité de vie des résidants. Les problèmes ne sont pas pris en charge par les responsabl­es locaux, ces derniers se sont illustrés par leur totale absence. Ils se sont tout simplement désengagés», concluent-ils.

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Le siège de l’APC de Khraïcia

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