Les intempéries provoquent des coupures d’eau et de courant
AEl Kala et tout le long du couloir de la RN44, il n’y a pas d’eau dans les robinets, alors qu’il a plu des cordes qui ont provoqué des inondations. C’est encore cette satanée station de pompage de Mexa, nous dit-on, qui en est la cause, celle-là même qui a été à l’origine de la crise de l’eau de cet été à El Tarf et Annaba et contraint à l’arrêt un haut fourneau du complexe sidérurgique d’El Hadjar. Les eaux du barrage sont boueuses et on ne peut pas les pomper sans craindre le colmatage des pompes et des filtres.
Ce n’est pas la première fois que cela se produit, c’est pratiquement régulier, et il apparaît clairement que les responsables concernés ne tirent jamais de leçons de ces situations qui provoquent la colère et, en plus des coupures d’eau, des coupures de routes auxquelles il faut encore ajouter les coupures de courant qui, à leur tour entraînent l’arrêt des forages. Les choses devraient revenir à la normale dès aujourd’hui avec le retour du soleil. El Kala est particulièrement touchée par les coupures de courant. Elles sont devenues si fréquentes que la population dit avoir renoué avec la situation d’avant le programme spécial de 2014, où, avec des nouvelles installations de lignes et de transformateurs, les coupures étaient devenues un mauvais souvenir. Ce n’était donc qu’un rêve.
À El Tarf, chef-lieu, les médecins de l’hôpital des urgences, tout nouveau, sont en colère et refusent de travailler dans de dangereuses conditions. L’eau de pluie qui s’infiltre des plafonds et des murs entre en contact avec le réseau électrique et on ne peut s’approcher des appareils et équipements sans risque de recevoir une décharge électrique.