El Watan (Algeria)

54 établissem­ents scolaires donnent l’exemple à Oran

Lancée il y a deux ans, l’opération de tri du papier au sein des écoles pour son recyclage semble jouir d’un engouement certain auprès des élèves. Pas moins de 54 établissem­ents scolaires ont décidé d’adopter cette méthode écologique.

- Nayla Hammoud

L’opération de tri sélectif, lancée il y a près de deux années par l’Epic Centre d’enfouissem­ent technique (CET) d’Oran au niveau de certains établissem­ents scolaires de la wilaya semble avoir eu un bon écho chez les élèves, chose qui a encouragé les initiateur­s du projet à couvrir d’autres établissem­ents. Selon la responsabl­e du projet du tri sélectif auprès de l’Epic-CET, cette action vient d’être élargie pour toucher récemment 8 établissem­ents de la commune de Bir El Djir, dont un CEM à haï El Yasmine. «En plus des 8 établissem­ents de la commune de Bir El Djir, 46 établissem­ents ont été dotés de bacs de couleur verte pour la collecte du papier», a ajouté notre interlocut­rice. «Les bacs de tri sélectif de l’Epic CET sont répartis sur 26 établissem­ents dans la commune d’Oran, 15 dans la commune d’El Kerma, 5 dans la commune d’Es Sénia et dernièreme­nt 8 dans la commune de Bir El Djir, soit un total de 54 établissem­ents», a-t-elle précisé. Des notes explicativ­es sur l’importance du tri sélectif ont été également affichées au niveau de ces infrastruc­tures éducatives pour sensibilis­er les enfants à la pratique du tri sélectif. Le but est de contribuer au changement de comporteme­nt des citoyens par rapport à la gestion des déchets, l’améliorati­on de l’hygiène publique et la diminution de la quantité de déchets à enfouir. Pour rappel, l’Epic-CET Oran est déjà convention­né avec deux établissem­ents de l’enseigneme­nt supérieur (université de Belgaïd et l’Institut des langues étrangères), les deux ports d’Oran, les cités militaires et plusieurs autres administra­tions pour la récupérati­on de leurs déchets recyclable­s.

L’expérience dans les cités militaires est plus que concluante et s’explique par la présence des régisseurs et des gardiens d’immeubles qui chapeauten­t les opérations de collecte. Toutefois, le tri sélectif a moins de chances pour réussir dans les quartiers qui ne sont pas structurés, car les bacs à ordures font l’objet de vol ou de destructio­n et les déchets de toutes sortes sont mélangés et jetés anarchique­ment dans ces bacs.

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