Des risques permanents

Lville de Khenchela, située au pied du mont de Chabord «Djebel Ras Serdoune», a été toujours en état d’alerte quand il pleut. Cela donne souvent des inondations et encore plus de détresse, surtout pour les quartiers considérés comme inondables. Le problème est devenu une «urgence» pour la population du chef-lieu. Un quart d’heure de pluie est suffisant pour inonder les rues de la ville. Le système d’évacuation et de drainage a souvent montré ses limites. Une situation qui confirme les opérations de bricolage menées par les responsables locaux. Les milliards débloqués durant les années écoulées pour les travaux d’aménagement pour protection de la ville contre les inondations ont été mal exploités. Actuellement, les travaux de la première tranche de ce projet lancés en 2015 et réalisés sur une distance de 5 km, jusqu’à la localité de Fringuel, ont été achevés dernièrement. Le projet consiste en la réalisation d’un long canal ouvert en béton armé, qui entoure la ville de Khenchela du côté ouest. Les violents orages de pluie et de grêle qui se sont abattus récemment sur certaines communes de la wilaya ont causé des dégâts importants. A Tamza, les inondations ont dévasté des exploitations agricoles et des infrastructures. Des dizaines de têtes d’ovins et de bovins ont été emportées par les eaux. Parmi les cultures les plus touchées, on trouve le blé et les pommiers. Des infiltrations d’eau dans certains groupements d’habitation ont été enregistrées, dans des localités des communes de Tamza, N’sigha, Remila et Bouhmama. Mohamed Taïbi