Le plan de circulation transgressé
● Mis en place il y a trois ans, au grand soulagement des usagers, le nouveau plan de circulation de la ville de Chlef est, cependant, remis en cause par endroits.
En effet, le stationnement alterné des véhicules prévu sur les quatre grands boulevards a carrément été supprimé en catimini par les services censés veiller à l’application stricte de ce dispositif. Ce dernier, pourtant, a bien connu un début d’exécution conformément aux changements introduits dans le nouveau plan de circulation réalisé par l’entreprise spécialisée Métro d’Alger sur financement de la collectivité locale. Malheureusement, le stationnement des deux côtés de la voie est, depuis quelques mois, toléré de nouveau alors que, dans toutes les villes du monde, il est soit tarifé, soit interdit sur les principales artères. Cette situation saugrenue a, comme il fallait s’y attendre, compliqué davantage la circulation et rendu impossible le stationnement sur les places censées être libres pour des urgences diverses. Ainsi, pour tout stationnement impératif momentané, il faut carrément garer son véhicule au milieu de la chaussée avec toutes les conséquences que cela entraîne sur le trafic routier.
Cet exemple illustre parfaitement le calvaire que vivent les usagers éprouvant un besoin d’arrêt imposé sur les bords de la chaussée. Ce point noir est venu donc réduire à néant les efforts consentis par les initiateurs du projet qui avaient, dès 2015, lancé le nouveau plan de circulation avec la dotation des grands carrefours de feux tricolores, la mise de la circulation en sens unique et le stationnement alterné le long des grands boulevards. Toujours est-il que les autorités actuelles doivent se pencher en urgence sur cette question car le problème a pris une ampleur telle qu’il nécessite au plus vite une évaluation appropriée impliquant toutes les parties concernées.