Des mesures pour assurer l’alimentation en eau potable
Ces mesures ont concerné les institutions administratives et les structures hospitalières.
La Société des eaux et de l’assainissement d’Alger (Seaal) a pris des «mesures préventives» pour garantir l’approvisionnement continu de la population, suite à la mise en arrêt de la station de dessalement d’El Hamma, du 4 au 8 novembre, pour entretien périodique, a fait savoir le directeur d’exploitation de l’eau, Slimane Bounouh. La station de dessalement d’El Hamma assure, au quotidien, 200 000 m3 d’eau potable, soit le cinquième (1/5) des besoins de la capitale. L’approvisionnement quotidien des 57 communes de la capitale en eau potable est estimé à 1,2 million de m3. Dans une déclaration faite à la presse au terme d’une visite de terrain à la station de dessalement d’El Hamma, M. Bounouh a indiqué que des perturbations dans la distribution d’eau potable ont été enregistrées à l’est et au centre de la wilaya d’Alger du 4 au 8 novembre, en raison des travaux d’entretien périodique. Pour remédier à ce manque durant 4 jours, la Seaal a recouru à d’autres sources pour assurer l’approvisionnement en eau potable, a-t-il déclaré, précisant qu’il s’agit du barrage de Taksebt à Tizi Ouzou (200 000 m3 / jour), de sept puits remis en service à El Hamiz (7000 m3/ jour) et de la station de Fouka (500 m3/jour).
La Seaal a fait le choix, durant ces jours, d’assurer un approvisionnement en eau potable aux habitants de la capitale entre 6h et 20h avec des coupures durant la nuit pour permettre le remplissage des réservoirs, a-t-il indiqué. Les travaux de maintenance et d’entretien périodique de la station de dessalement d’El Hamma ont été achevés jeudi à 9h du matin, ce qui a permis une reprise de l’approvisionnement en eau potable 24h/24h, a précisé M. Bounouh. Le chef du centre d’appel Seaal de Bir Mourad Raïs, Bilal Boussidi, a fait état de l’organisation d’une campagne de sensibilisation au profit des clients de la Seaal sur l’arrêt périodique de la station de dessalement d’El Hamma pour des travaux de maintenance, indiquant que les appels des citoyens ont porté essentiellement sur le taux d’avancement des travaux, vu qu’ils étaient informés au préalable de ces perturbations. Du dimanche au mercredi, le centre d’appels de Bir Mourad Raïs a reçu entre 1500 et 1800 appels, avec un pic de 2000 appels mercredi.
Cependant, il faut signaler que le dispositif de citernage mis en place par la Seaal n’a pas couvert tous les quartiers. Seules les quelques structures sanitaires et des institutions administratives en ont bénéficié. Les habitants des lotissements et quartiers à forte densité démographique ont été contraints, cinq jours durant, à s’approvisionner en eau potable auprès d’autres particuliers. «Pour nous alimenter en eau, nous nous sommes tous rués vers un propriétaire de douche publique.
Les habitants de tout le quartier se sont approvisionnés auprès de lui. Quant à l’eau potable, nous étions obligés d’acheter des fardeaux d’eau minérale. Durant toute la période de coupure, nous n’avons vu aucun camion citerne de la Seaal», confie un habitant de la commune de Rouiba.