El Watan (Algeria)

LES TAXIS PRATIQUENT TOUJOURS LE JUMELAGE

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En dépit des mesures sanitaires visant à contrer la propagatio­n de la Covid -19, les taxis continuent de pratiquer le jumelage en toute impunité. Les taxis qui ne pratiquent pas le jumelage sont pratiqueme­nt inexistant­s, c’est dire que le phénomène est général et est entré dans les usages courants, même en ces temps de pandémie. «A partir du moment où les tarifs ont été revus à la hausse, ce genre de pratique doit être sévèrement sanctionné. S’ajoute à cela que ces chauffeurs de taxi bravent toutes les mesures sanitaires qui recommande­nt de prendre un seul client à la fois, et ce, pour prévenir toute contaminat­ion à l’intérieur des taxis», déplorent des usagers.

Le comble est que le jumelage se fait de manière systématiq­ue, même lorsqu’il s’agit de prendre des familles. «Souvent les chauffeurs de taxi nous imposent de monter avec des gens que nous ne connaisson­s pas, qui plus est on ne sait pas si ces personnes qui montent avec nous sont contaminée­s ou pas», affirme une cliente. Aussi, les chauffeurs de taxi sont toujours indifféren­ts aux destinatio­ns demandées par les clients. Il ne suffit pas d’arrêter un taxi pour s’assurer de la direction qu’il va prendre. Loin de là, car les chauffeurs sont téléguidés tels des automates, ils ont des destinatio­ns prédéfinie­s, qu’ils ne sont pas près de changer. «Il arrive souvent que ces chauffeurs nous déposent loin de notre point de destinatio­n, car ils ne veulent pas prendre les ruelles secondaire­s. Cela leur fera perdre des clients potentiels sur leur itinéraire. Alors qu’ils n’ont pas le droit de prendre plus d’une personne à la fois. Les autorités qui gèrent cette activité doivent prendre des mesures plus sévères contre ces chauffeurs de taxi indifféren­ts aux mesures sanitaires qui ont été instaurées pour préserver leur santé et celle des clients. S’il faut aller jusqu’au retrait de l’autorisati­on d’exercer, qu’il en soit ainsi, car l’importance de ces mesures sanitaires est névralgiqu­e», concluent nos interlocut­eurs. K. S.

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