Le CEM Zermani Ali menace ruine
Dimanche 6 octobre 2019, l’effondrement d’un mur du collège d’enseignement moyen (CEM) Zermani Ali de Bouandas, chef-lieu de daïra situé à 75 km au nordouest de Sétif, tue Abdelhak Boukarchi un garçon de 12 ans, inscrit en première année. L’accident a bouleversé les élèves, leurs parents et tous les habitants de la région, pointant du doigt la vétusté et le délabrement de l’établissement menaçant plus que jamais ruine. Afin de délimiter les responsabilités, des commissions d’enquête ont été dépêchées sur les lieux. Une année après, les conclusions et les décisions des dites commissions ne sont toujours pas rendues publiques.
Au grand désarroi des citoyens de la région fustigeant les responsables de l’éducation nationale et ceux de la wilaya de Sétif n’ayant rien fait pour améliorer les conditions de scolarisation des élèves du CEM Zermani Ali, un véritable danger. S’expliquant mal la manière de faire des responsables n’ayant pas honoré leurs engagements, des citoyens se sont rapprochés de notre bureau pour dénoncer le mépris et l’oubli des chargés du dossier. «La promesse de remplacer le CEM Ali Zermani, devenu un véritable danger pour la santé et la vie de nos enfants, n’a pas dépassé le stade des intentions. L’établissement qui a tué un petit enfant n’est plus opérationnel. Avec des blocs pédagogiques en piteux état, une cantine en amiante qui risque de s’écrouler d’un moment à l’autre, l’établissement dépourvu en outre de sanitaires ne peut ouvrir ses portes à des centaines d’élèves poursuivant des études avec la hantise d’être victimes d’un nouvel accident. Pour éviter un autre drame, nous demandons l’intervention urgente du nouveau wali», fulminent nos interlocuteurs, attendant avec impatience les résultats des commissions d’enquête se rapportant au drame ayant fauché le petit Abdelhak Boukarchi. Ayant gros sur le coeur, nos interlocuteurs s’interrogent ironiquement : «Où sont les députés se vantant d’être derrière l’inscription de l’hôpital de 60 lits de Bouandas ?»