El Djemia sur un volcan

L’ASM Oran, une des anciennes écoles du football, est en train de péricliter tous azimuts, dirigeants absents, administration invisible, départ massif des joueurs, entraîneurs ayant pris la poudre d’escampette, sollicitation à gogo du côté de la CNRL… En somme, une bâtisse qui commence sérieusement à tanguer et qui risque de voler en éclats, tant toutes les solutions proposées débouchent illico sur une impasse sans issue. Un dilemme pour les fans asémistes qui, décontenancés par tous ces avatars, commencent sérieusement à douter de la capacité du club à redémarrer la nouvelle saison. L’hallali a été sonné par cette multitude de départs des joueurs du club qui se montent à neuf et non des moindres, à l’instar des Berramla, Mohamedi et Farhi (tous partis au WAM), Bencheikh et Belaribi 1 (tous les deux au WAT), Baghdaoui (au CSC), Kerroum (à la JSK), Belaribi 2 (à l’OM) et Benouis (au NCM). Une vraie avalanche de départs qui a valu au club l’un de ses volumineux départs depuis des lustres. Pire, presque la totalité des joueurs ont sollicité la CNRL afin de récupérer leurs dus, ce qui va encore envenimer la tournure des événements et par la même enfoncer l’équipe vers des abysses sans fond. Ajoutons aussi le départ de l’incontournable Laoufi qui a dû se résigner à partir du fait qu’il attendait depuis longtemps ses arriérées qui sont en fin de compte distillés au compte-gouttes. Pis encore, l’ex-entraîneur (qui a déjà pris en main le WAM) a déposé son dossier du côté de la CNRL afin de récupérer ses dus. Et dans toute cette débandade, des forces occultes se sont mises en travers de la probable venue de l’ancien joueur de l’ASMO qui n’est autre que Benarba en tant que manager et mécène tout en ramenant avec lui d’autres bienfaiteurs afin de remettre sur les rails cette équipe qui semble pour le moment déchiquetée de toutes parts, ce qui a mis à nu des dissensions devenues par la force du temps la marque de fabrique de cette ex-école qui vit sur les cendres d’un passé à jamais révolu.