MARASME À SOUR EL GHOZLANE
a commune de Sour El Ghozlane, au sud de Bouira, a bénéficié de plusieurs projets d’aménagement urbain. Plusieurs milliards de centimes ont été consommés dans le passé. Néanmoins, peu de projets ont été réalisés dans les normes. Les opérations ont été souvent bâclées au vu et au su de tous. Les habitants de plusieurs quartiers du chef-lieu communal ne cessent de dénoncer la dégradation de leurs conditions de vie. Des habitants des quartiers Si Hamidou et la cité de l’ALN dénoncent cet état de fait en pointant du doigt les autorités locales en charge de ces projets et qui, selon eux, n’ont pas veillé au bon déroulement des travaux. Au quartier Si Hamidou, l’un des anciens quartiers de Sour El Ghozlane, des citoyens ayant protesté la semaine écoulée en bloquant la circulation automobile, affirment que des habitations sont même menacées par les eaux d’un cours d’eau. «Nous vivons sous la menace des inondations. Nos maisons sont cernées par deux oueds où le risque de débordement des eaux durant la saison hivernale n’est pas à écarter», ont souligné des citoyens appelant les pouvoirs publics à solutionner ce problème. Pourtant, plusieurs enveloppes financières ont été débloquées dans le passé dans le but de réaliser des murs en gabions visant à éviter le débordement des eaux. La population s’interroge sur les retards mis dans le lancement des travaux d’aménagement.
Selon un responsable à l’APC de Sour El Ghozlane, une étude a été réalisée et nécessite 3 milliards de centimes pour le financement des opérations d’aménagement. Le projet, selon la même source, est sans suite. Le projet est inscrit dans le cadre du Plan communal de développement (PCD). Pour les autorités locales de Sour El Ghozlane, le retard mis dans le lancement des différents travaux est dû aux mesures d’austérité décidées par le gouvernement. Les montants alloués dans le cadre des PCD restent insuffisants.