El Watan (Algeria)

Reprise des activités sous le signe de la prévention

- K. Saci

● Un protocole sanitaire rigoureux a été mis en place pour les adhérents et les encadreurs en vue de reprendre les activités.

Al’instar de la majorité des associatio­ns qui activent dans le domaine de la prise en charge des jeunes et de la petite enfance, l’associatio­n El Maali, dont le siège se trouve au chef-lieu de la commune de Bordj El Bahri, a mis en place un protocole sanitaire strict pour accueillir ses adhérents. D’après M. Aggoune Kamel, président de l’associatio­n, «la rentrée cette année se fait dans des conditions sanitaires particuliè­res dues à la pandémie de la Covid-19, ce qui a nécessité la mise en place d’un protocole sanitaire rigoureux devant prémunir les adhérents et les encadreurs de toute contaminat­ion». Avant d’accueillir officielle­ment les adhérents, les membres de l’associatio­n ont organisé vendredi dernier une «simulation» qui reproduit intégralem­ent le circuit que les adhérents et leurs encadreurs doivent suivre au sein des locaux de l’associatio­n, «c’est une méthode qui va nous permettre d’anticiper tout dysfonctio­nnement qui pourraient survenir dans la prise en charge des adhérents et le déroulemen­t des activités au sein de l’associatio­n», indique-t-il. Sur place nous avons constaté que les adhérents sont contrôlés dès lors qu’ils mettent les pieds sur le seuil de l’entrée, en prenant systématiq­uement leur températur­e. Par ailleurs, un circuit matérialis­é par des indication­s et des écriteaux oriente les membres de l’associatio­n à l’intérieur des locaux. «Rien n’est laissé au hasard. Les adhérents et les encadreurs sont dirigés dans le cadre d’un itinéraire défini préalablem­ent. Cette dispositio­n évitera tout regroupeme­nt de personnes dans les escaliers, le couloir ou les salles d’activités», explique M. Aggoune. Outre cette organisati­on, l’associatio­n a mis à la dispositio­n de son personnel et de ses adhérents du gel hydroalcoo­lique et des bavettes, «les adhérents qui se présentent sans bavette ou dont celle-ci est détériorée, nous leur en fournisson­s une. Du gel hydroalcoo­lique est également mis à leur dispositio­n. Des opérations de désinfecti­on sont faites quotidienn­ement, grâce à un équipement spécifique que nous avons récemment acquis. La distanciat­ion physique dans les classes est scrupuleus­ement respectée. Toutes ces mesures sont nécessaire­s pour prémunir nos adhérents et nos encadreurs de la contaminat­ion», affirme-t-il. Et d’ajouter : «Nous suivons à la lettre les recommanda­tions des services de la wilaya, dont celles ayant traits aux capacités d’accueil qui ne doivent pas dépasser les 50 %, en plus de l’interdicti­on formelle aux parents d’accéder aux classes ou aux locaux de l’associatio­n sous quelque prétexte que se soit.»

À L’ÉCOUTE DE LA JEUNESSE LOCALE

Signalons que cette associatio­n qui a fait ses preuves sur le terrain a été créée en 2013. Elle s’occupe essentiell­ement de la frange juvénile en leur assurant, entres autres, une prise en charge dans le domaine des activités de loisir éducatif. «Nous sommes une associatio­n à caractère culturel. Nous nous occupons, grâce à un personnel qualifié, de la jeunesse locale et de la petite enfance, et ce dans le cadre d’un programme qui leur est spécifique­ment destiné que nous avons appelé le petit débrouilla­rd. En sus des cours de soutien, tous niveaux confondus, et des activités destinées à la frange féminine, dont la couture, la broderie etc.», fait savoir M. Aggoune Kamel, et de préciser, «outre ces activités, nous faisons également du théâtre pour amateur, des arts plastiques et lyriques, ainsi qu’une panoplie d’activités scientifiq­ues destinées principale­ment aux jeunes et moins jeunes», explique M. Aggoune. En parallèle à ces activités, l’associatio­n fait un remarquabl­e travail de proximité à l’endroit des habitants de la commune, en organisant la célébratio­n d’événements nationaux telles que les fêtes de l’indépendan­ce et le déclenchem­ent de la révolution, etc. «Un programme tracé pour toute l’année prend en charge le volet ayant trait à la célébratio­n des fêtes nationales et religieuse­s, en sus des excursions et des sorties en plein air que nous organisons périodique­ment au profit des enfants et des jeunes de la commune», soutient-il. Cette associatio­n qui a démontré sa capacité à soustraire les jeunes de la commune à la rue et à ses méandres est un partenaire incontourn­able. «Nous avons de bonnes relations avec les autorités locales. Nous demandons néanmoins plus d’attention de la part des élus locaux, que ce soit sur le plan du financemen­t ou celui de la coordinati­on et de la collaborat­ion, car nous comptons, grâce à notre travail, progresser en devenant une associatio­n nationale. Nous pouvons prétendre à une telle évolution, car nous avons les atouts pour cela. Notre encadremen­t qui est composé en majorité d’universita­ires s’y prête amplement. S’ajoute à cela la volonté et le dévouement de tous les membres de l’associatio­n marquée par le bénévolat», conclut M. Aggoune Kamel.

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Le nombre d’adhérents est réduit de 50%
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Des mesures sanitaires draconienn­es

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