Les ouvrages d’art et la chaussée en attente d’achèvement
Problèmes d’ordre technique et financier et arrêts successifs des chantiers depuis le début des travaux en 2015, autant d’entraves qui freinent l’achèvement de la première tranche de 22 km de la pénétrante Chlef-Ténès (53 km), en particulier sur le tronçon allant de l’autoroute est-ouest jusqu’à la commune de Bouzeghaia. Ce sont ces difficultés récurrentes et d’autres événements qui ont jalonné le parcours de cette liaison autoroutière depuis 5 ans alors que le flou total entoure les autres lots prévus entre Bouzeghaia et le port commercial de Ténès. Le projet attribué à un groupement d’entreprises composé de l’ETRHB, d’une société Portugaise et d’un intervenant de Chlef, avait pourtant connu une reprise fin 2019 avant d’être stoppé net au début de 2020 sans aucune explication officielle.
Un arrêt prolongé des travaux qui perdure à ce jour sans perspective visiblement d’une relance à l’horizon, comme nous avons pu le constater ces derniers jours au niveau de l’extrémité sud de la pénétrante point de jonction avec l’autoroute est-ouest. L’état des lieux n’est guère reluisant : des colonnes d’appuis en béton des ouvrages d’art attendant la pose des tabliers et une chaussée prête pour l’asphalte, demeurent inachevés sur un tronçon de 12 km reliant l’autoroute est-ouest à la commune d’Ouled Farès, alors que la section reliant cette dernière localité à celle de Bouzeghaia (10 km) accuse un faible taux de réalisation.
Pour rappel, ce tronçon est confié depuis le début du projet à l’ETRHB dont le sort reste inconnu. L’arrêt des travaux pour la énième fois n’a fait que prolonger encore les délais de réalisation de cette première tranche de 22 km, qui passent ainsi de 36 mois à 5 ans ! Et ce n’est pas encore fini…Du coup, il ne faut pas s’étonner de voir ce projet aussi stratégique pour la région s’éterniser au moment où l’unique voie reliant la partie nord et le littoral de la wilaya est arrivée à saturation devant le flux important de véhicules.