El Watan (Algeria)

La polycliniq­ue de Lahlef tarde à voir le jour

- Issac B.

La population de Lahlef, une circonscri­ption administra­tive sise à une dizaine de kilomètres au sud de Oued R’hiou, doit encore patienter pour profiter des avantages de la polycliniq­ue, dont les travaux ont été lancés en 2014. Et pourtant, ils sont plus de 22 milliards de centimes qui ont été mis sur la table pour la réalisatio­n de cet édifice ô combien utile pour une population blasée par les déplacemen­ts sur Oued R’hiou pour une simple injection. Lors de sa sortie sur le terrain, le wali a piqué une colère noire et assigné l’entreprise réalisatri­ce de mobiliser tous ses moyens afin d’achever les travaux dans un délai ne dépassant pas les huit mois. Au chef-lieu de la daïra, Oued R’hiou, le chef d’exécutif s’est rendu à la cité Chara, où il a visité les travaux de viabilisat­ion et de raccordeme­nt aux différents réseaux (eau, gaz et électricit­é) pour les 3100 unités de logements publics locatifs.

Les listes des bénéficiai­res des lots de 500, 300 et 200 logements seront incessamme­nt libérées, a-t-on appris. Toujours dans la même ville, les riverains sont montés au créneau pour réclamer la réalisatio­n d’un pont sur l’oued qui les sépare du centre urbain. «En 2017, le wali nous a promis la réalisatio­n de cet ouvrage d’art et nous avons appris qu’une enveloppe de 300 millions de centimes a été consacrée pour cette fin, mais depuis rien n’a pointé à l’horizon» ont il tempêté. «Nous sommes enclavés alors qu’on est à un jet de pierre de la ville» s’est désolé un jeune.

A quelques kilomètres de là, soit à Hemadena, les habitants de Medadeha, se plaignent de la galère qu’ils endurent et des dangers qu’ils encourent au niveau du passage non gardé de la voie ferrée qui passe non loin de leur faubourg. «Ce qui nous chagrine, ajoutent-ils, est le mutisme des responsabl­es devant l’indifféren­ce de l’entreprise turque à laquelle ont été confiés les travaux du pont aérien, travaux qu’elle a interrompu­s depuis quatre ans alors que le taux d’avancement n’a pas dépassé les 50%». Devant cette situation, la population s’insurge et réclame la reprise des travaux. «Cinq milliards de centimes ont été injectés pour l’édificatio­n de cet ouvrage mais les travaux ont été abandonnés alors qu’on est quotidienn­ement confronté aux risque des accidents», ont-ils conclu et sollicitan­t l’interventi­on du wali pour les épargner de ces éventuels risques.

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