L’ASSOCIATION YAKADHA LANCE UN CRI D’ALARME
Face au relâchement et à la non-observance des mesures de prévention contre la Covid-19 constatées dans les espaces publics depuis quelques jours à Biskra, l’association Yakadha (Vigilance) pour la protection des consommateurs lance un cri d’alarme à travers les ondes de la Radio des Ziban, des interventions sur les réseaux sociaux et des communiqués officiels transmis aux autorités publiques et à la presse. «Depuis la levée des horaires de confinement et l’assouplissement des mesures de prévention et de lutte contre la circulation de la Covid-19, les gens se comportent comme si nous étions dans l’après-pandémie. C’est une erreur que nous pouvons payer très cher, car la maladie est encore là en latence.
Des familles organisent des cérémonies de mariage et les rassemblements amicaux, familiaux et professionnels ont repris. Les badauds ne portent plus de bavettes et la distance de sécurité corporelle n’est plus respectée. C’est vrai que la situation est exaspérante, exténuante et fatale pour de nombreuses familles en manque de revenus, mais cela ne doit pas nous inciter à oublier cette menace virale qui pourrait reprendre de plus belle et causer des pertes humaines et paralyser encore une fois le pays. Nous devons nous ressaisir et poursuivre les efforts contre cette pandémie resurgissant en vagues dans des pays du bassin méditerranéen. Les mosquées sont partiellement fermées, les écoles et les lycées sont désertés, l’université fonctionne au ralenti, le transport est paralysé donc la vigilance est de mise», soutient Saïd Khoudir, président de l’association en question, qui ne voudrait pas que tous les efforts consentis et le travail mené en coordination avec des institutions et des instances publiques pour lutter contre la propagation de cette maladie se transforment en un simple coup d’épée dans l’eau.