Des délais serrés et des projets à l’arrêt
● Le wali délégué de Bouzaréah a entamé une visite d’inspection dans différents sites en cours de construction dans les communes de Bouzaréah et Beni Messous.
Se loger constitue une priorité absolue pour les familles algériennes ayant souscrit aux programmes AADL, LSP, LPP ou autres. La circonscription administrative de Bouzaréah comme les 12 autres à travers la capitale, accueille également une population qu’il faut reloger. Elle doit également régler les problèmes qui vont avec et essayer de trouver des solutions dans une conjoncture où le citoyen est devenu exigeant. Pour redynamiser le secteur du logement sur l’ensemble du territoire de la C.A de Bouzaréah, le wali délégué s’est dirigé sur les sites de plusieurs projets en cours et d’autres à l’arrêt depuis des années, subissant les aléas du temps et les magouilles d’un système corrompu. Selon les informations communiquées par la cellule de communication du premier responsable de la daïra, cette sortie sur le terrain aurait permis ou devrait permettre le lancement de travaux de réalisation de projets dédiés aux programmes de type logements promotionnels, la construction de logements promotionnels participatifs, ainsi que de type social participatif dans des délais qui tiendraient du record. C’est accompagné du directeur de l’OPGI d’Hussein Dey, du bureau OPGI de Bir Mourad Raïs, ainsi que du président d’APC de Bouzaréah et celui de Beni Messous que le wali délégué s’est rendu sur le terrain afin d’avoir plus d’informations concernant les projets qui doivent être lancés urgemment et ceux qui doivent redémarrer au profit du citoyen. Au niveau de la commune de Bouzaréah, la visite d’inspection a été consacrée pour le projet des 404 Logements participatifs promotionnels (LPP) ainsi que des 46 logements de type promotionnel au niveau du quartier Bousmaha. Selon les informations parvenues, une batterie d’explications a été donnée au wali délégué, précisant par ailleurs le délai d’exécution qui ne devrait pas dépasser les 28 mois. Le projet vient d’être lancé en espérant aucun retard. Par ailleurs et dans un souci de prévention et de complémentarité, une assiette foncière a également été allouée pour la réalisation d’une école primaire. Se rapportant au niveau de la commune de Beni Messous, il est mentionné la visite d’inspection du projet de réalisation des 720 logements sociaux ainsi que des 24 logements promotionnels au niveau du quartier Celeste. Selon les informations, le projet serait actuellement à l’étude, sans toutefois avoir l’ensemble des détails. Toujours au niveau de Beni Messous, d’autres projets consacrés au logement faisaient partie à l’ordre du jour. Le quartier Ghmidri, qui doit accueillir le projet de réalisation des 250 logements sociaux tarde à voir le jour. Les détails font état d’un blocage causé par un litige lié au financement des travaux. Les informations mentionnent que l’entrepreneur en charge de la construction s’est engagé à livrer la totalité de la réalisation en 12 mois au lieu des 16 mois prévus, si toutefois le problème est réglé. A cet égard, le wali délégué a affirmé que le dossier allait être traité en collaboration avec le maître d’ouvrage. Un autre projet qui tarde à voir le jour est celui concernant la réalisation de 106 logements socio-participatifs. Ce projet enregistre un arrêt total des travaux depuis des années, situation inexplicable et que les citoyens dénoncent ouvertement depuis l’arrêt des travaux. Afin de le ressusciter à nouveau, le Bureau de promotion et de gestion immobilière OPGI de Bir Mourad Raïs a été sollicité, ceci dans le but de trouver une solution qui permettrait de transformer le projet à l’agonie en formule de logement participatif. Toutefois, les années écoulées ont attaqué l’édifice, fragilisant sa structure. Son étude a été soumise pour approbation au Centre de contrôle technique du bâtiment afin de savoir s’il doit être détruit ou de raviver la flamme à nouveau.