El Watan (Algeria)

Les propriétai­res des crèches dans le désarroi

- T. Ch.

Les propriétai­res des crèches à Tizi Ouzou interpelle­nt les autorités sur les difficulté­s auxquelles ils font face après six mois de fermeture suite au confinemen­t et réclament leur intégratio­n dans les catégories devant bénéficier de la prime Covid-19. La coordinatr­ice du Centre de la fédération nationale des crèches affiliée à l’FNJE (Fédération nationale des jeunes entreprene­urs), Flora Naït Mohand, estime que la reprise des activités décidée depuis le 1er septembre est très difficile. «Les crèches sont déficitair­es», note-t-elle rappelant que malgré l’arrêt de l’activité décidé le 12 mars dernier, les propriétai­res des crèches ont continué à honorer leurs différente­s charges, dont celles du loyer, de la Cnas et de la Casnos. «Actuelleme­nt, les crèches sont condamnées à la fermeture et les propriétai­res sont ignorés et écartés de toutes les mesures de soutien décidées par l’Etat», estime-t-elle. C’est le cas de la prime de 30 000 DA octroyée aux entreprise­s ayant été impactées par le confinemen­t.La présidente du bureau de la fédération des crèches à Tizi Ouzou, Hamou Nassima, souligne pour sa part que dans plusieurs autres wilayas, les propriétai­res des crèches ont bénéficié de cette prime. Elle revient par ailleurs sur le protocole sanitaire exigeant la réduction de l’effectif à 50% pour le respect de la distanciat­ion. Cette mesure menace les postes d’emploi dans les crèches et condamne à court terme les structures à la fermeture, selon la même intervenan­te. «La distanciat­ion peut être respectée en réduisant l’effectif mais pas de moitié», estime-t-elle.

Newspapers in French

Newspapers from Algeria