«Un sérieux problème...»

L’année solaire 2020-2021 est une année exceptionnelle pour l’enseignement professionnel et éducatif. La question des recalés du bac constitue un sérieux problème. Avec le confinement sanitaire, ce problème va encore se rééditer. Nous espérons seulement que, d’ici janvier et février, cette crise sanitaire sera dernière nous, afin que la situation s’améliore, notamment pour les classes d’examens. Il faut des réunions de coordination entre les deux ministères, pour accueillir les recalés du bac. Il faut activer dans les plus brefs délais la procédure du bac professionnel pour motiver les jeunes élèves à s’inscrire dans le cycle de la formation professionnelle. Les responsables en charge du secteur de la formation professionnelle doivent aussi lancer des journées d’information, pour informer et encourager les jeunes élèves, avec le concours des associations de parents d’élèves et de la société civile. A propos de la déperdition scolaire, nous enregistrons presque plus de 600 000 élèves qui quittent les bancs de l’école chaque année et grossissent les rangs des chômeurs. Ils ne veulent pas aller vers la formation professionnelle, malgré l’existence de certaines spécialités de qualité. C’est un problème qui demeure difficile à régler. Ceci constitue une hantise pour les parents d’élèves. Il faut revoir le système d’enseignement au niveau de la formation professionnelle, pour réduire la déperdition scolaire. Sinon, on risque d’avoir, d’ici dix ans, des millions de chômeurs, dépourvus de diplômes. La déperdition scolaire est due principalement à plusieurs facteurs. On peut citer l’éloignement des établissements scolaires et l’absence de transport et de restauration scolaires. Les conditions socioéconomiques difficiles des familles poussent aussi les jeunes à quitter l’école afin de subvenir aux besoins de leurs familles.»