La population réclame le gaz et l’électricité
Dans les régions à fort potentiel agricole, les travailleurs de la terre se sont toujours plaints des difficultés d’accès à ces commodités.
En visite dans la wilaya de Biskra, Chahar Boulakhras, PDG du Groupe Sonelgaz, a exhorté, jeudi dernier, tous les intervenants impliqués dans la distribution de l’énergie pour les ménages, les agriculteurs, les industriels et les administrations à oeuvrer pour alléger les procédures administratives d’obtention des permis d’implantation, de lotissement et de construction des infrastructures nécessaires pour densifier les réseaux de distribution du gaz et du courant électrique dans la wilaya de Biskra et celle déléguée d’Ouled Djellel.
Les besoins exprimés par les habitants et particulièrement par les travailleurs de la terre en électricité augmentent chaque année. «Dans la wilaya de Biskra, le taux de raccordement en électricité et en gaz est presque de 100%. À partir des points de départ de ces énergies, il faut désormais développer les extensions vers toutes les zones d’ombre. Il faut assurer ces commodités avant la fin de l’année 2021», a-t-il affirmé après avoir donné le coup d’envoi du projet d’un terminal gazier à Ouled Djellel, située à 100 km au sud-ouest de Biskra. Afin de coordonner les activités de la SDC Biskra
avec ses partenaires de la voirie et de la construction, le PDG de la Sonelgaz a annoncé la mise en place d’une brigade de suivi, de contrôle et de surveillance de tous les projets «afin de lutter contre les agressions et les atteintes aux réseaux de distribution et les cas d’incoordination induisant des rallongements excessifs des délais des travaux», a-t-il précisé. Le PDG de la Sonelgaz a inspecté le chantier d’une centrale électrique en voie de finition Oumache 2 et posé la pierre inaugurale d’une autre centrale électrique Oumache 3 dans la commune éponyme, à 25 km au sud de Biskra. À noter que des agriculteurs ont fait part au PDG de la Sonelgaz de leurs difficultés à accéder à l’énergie électrique. «Nous sommes soumis à un parcours administratif harassant ne débouchant sur rien depuis des années. Nous voulons juste de l’électricité pour produire mieux et plus», a souligné l’un d’entre eux.
Outre son importante production de dattes, Biskra s’impose comme le potager national avec une production de 40% dégageant une plus value de quelque 270 milliards de dinars par an.