Infecté par la Covid-19, Saëb Erakat dans un «état critique»
Le secrétaire général de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP) Saëb Erakat, infecté par le nouveau coronavirus, est dans un «état critique», a indiqué lundi l’hôpital de Jérusalem où il a été transféré. Agé de 65 ans, M. Erakat, l’une des personnalités palestiniennes les plus connues à l’étranger, est atteint de fibrose pulmonaire et avait subi en 2017 une greffe de poumon dans un hôpital américain. L’OLP a annoncé le 9 octobre qu’il avait été contaminé par le nouveau coronavirus. «M. Erakat a passé une nuit calme mais ce matin son état s’est détérioré et est maintenant considéré comme critique», a indiqué l’hôpital Hadassah Ein Kerem dans un communiqué. «En raison de difficultés respiratoires, il a été mis sous respirateur et endormi». Soigner M. Erakat, «pose un défi» en raison de ses problèmes pulmonaires, selon l’établissement. L’hôpital Hadassah Ein Kerem a admis dimanche le responsable palestinien dans l’unité de soins intensifs dédiée aux malades du coronavirus à la demande de responsables de l’Autorité palestinienne. «Il est arrivé dans un état grave, nécessitant une assistance et de fortes doses d’oxygène», avait indiqué l’établissement. M. Erakat habite la ville de Jéricho en Cisjordanie, territoire occupé par Israël où vivent quelque 2,8 millions de Palestiniens.
Pamela et Afshin Raghebi ne voteront pas Trump... réceptionniste et où, vitrier de son état, il était intervenu.
«IMPRESSIONNÉE»
«Tout de suite, j’ai été impressionnée par sa gentillesse envers nos résidents», raconte-t-elle. Après quelques mots, un premier rendez-vous, puis d’autres, le couple se marie, ouvre sa propre entreprise de verre et vitrages et se construit une vie heureuse. En 2016, ils entament des démarches pour qu’Afshin obtienne un statut de résident permanent. Mais cet Iranien, qui a fui son pays quand il avait une vingtaine d’années pour s’établir en Suède avant de gagner les Etats-Unis en 2006, est entré illégalement dans le pays. Pour régulariser sa situation, il doit sortir des Etats-Unis et y revenir par les voies officielles. En 2018, il a donc mis le cap pour la Turquie, pour ce qui devait être un bref séjour. Il y est toujours. «C’est comme si mon pays m’avait fait divorcer», se lamente Pamela, qui peine à rester à flot émotionnellement, mais aussi financièrement. Ramez Alghazzouli, 31 ans, et sa femme Asmaa Khadem Al Arbaiin,
28 ans, ont également fait les frais de cette politique. Ces Syriens, qui s’étaient connus à l’université à Damas, ont été séparés une première fois par la guerre civile. Lui s’est établi en Arizona où il est devenu fonctionnaire. Elle a déménagé en Turquie avec sa famille. Après avoir renoué contact à distance, ils se sont mariés par procuration en 2015 et ont commencé à monter le dossier pour qu’elle puisse le rejoindre. Mais quand elle s’est présentée à l’ambassade américaine en 2018 pour obtenir son visa, un agent lui a expliqué qu’elle ne l’aurait pas à cause du décret présidentiel. Ramez a alors remué ciel et terre. Avocats, agents des douanes, et même le FBI, et la CIA: il a sonné à toutes les portes, en vain. Il s’est alors tourné vers les médias. Ses efforts ont fini par payer: en octobre 2019, la jeune femme a reçu le précieux sésame. «C’était comme un miracle après m’être battu aussi longtemps et durement», commente le jeune homme. Le mois dernier, le couple a eu son premier enfant, un fils, Radwan. «Le nombre de personnes contaminées s’approche d’un seuil qui nous demande de puiser dans les réserves»,