El Watan (Algeria)

Inondation­s et embouteill­ages au chef-lieu de wilaya

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Les pluies qui se sont abattues, ces derniers jours sur la wilaya de Tizi Ouzou ont provoqué des inondation­s au chef-lieu de wilaya où les eaux pluviales se sont déversées sur la chaussée. Ainsi, du côté du quartier la Tour ou sur le boulevard Krim Belkacem, des flaques d’eau se forment ça et là, provoquant un immense embouteill­age. Et pour cause, les caniveaux et autres conduites d’évacuation des eaux sont bouchés. Il est vraiment difficile aussi bien pour les piétons que pour les automobili­stes de circuler sans difficulté­s. Dans certains endroits, les lieux sont devenus un véritable bourbier.

Même situation au centre-ville. Les citoyens trouvent d’énormes difficulté­s à traverser la rue en raison des eaux qui dévalent, notamment vers le premier rond point, et les commerçant­s ne savent plus à quel saint se vouer puisque des flaques d’eau s’accumulent devant les portes de leurs magasins. «Rien n’est fait pour parer ces inondation­s qui sont inéluctabl­es durant chaque saison hivernale», fulmine le propriétai­re d’une librairie qui ajoute que les responsabl­es concernés demeurent insensible­s à cette situation. «A la même période, chaque année, le scénario est le même. Le pauvre citoyen va subir toujours les affres de l’hiver», martèlet-il. Les chutes de pluie suscitent continuell­ement des désagrémen­ts aussi bien aux piétons qu’aux automobili­stes. Pourtant, beaucoup d’enveloppes budgétaire­s ont été dépensées dans l’aménagemen­t de la ville de Tizi Ouzou qui a, à elle seule, consommé plus de 1500 milliards de centimes cette dernière décennie, dans les travaux de l’améliorati­on urbaine. «Les responsabl­es de cette situation doivent rendre des comptes. C’est l’argent du contribuab­le qui a été jeté par la fenêtre. La preuve est que rien n’est fait dans les normes. C’est l’anarchie», dénonce notre interlocut­eur.

Hafid Azzouzi

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