El Watan (Algeria)

Les clubs s’impatiente­nt

- T. A. S.

Al’arrêt depuis plus de huit mois, les clubs du championna­t de Ligue 2 commencent à s’impatiente­r, en espérant reprendre le chemin du travail le plus tôt possible, en attendant toujours que les autorités sportives et sanitaires leur accordent la fameuse autorisati­on, pour pouvoir entamer la préparatio­n d’intersaiso­n, en prévision du nouvel exercice. Vendredi dernier, et lors d’une interventi­on sur les ondes de la Radio nationale, le patron de la FAF, Kheireddin­e Zetchi, avait annoncé que les clubs de la Ligue 2 devraient reprendre le chemin des entraîneme­nts collectifs, en ce début de décembre, tout en laissant entendre que le coup d’envoi du championna­t de la nouvelle saison 2020/2021 serait donné au début du mois de février 2021. En fait, il faut savoir que la date de la reprise des entraîneme­nts et du coup d’envoi du championna­t de la Ligue 2 est désormais du ressort du ministère de la Jeunesse et des Sports (MJS), qui reste suspendue elle aussi aux décisions du ministère de la Santé. Les responsabl­es de la FAF et de la Ligue nationale de football amateur (LNFA), qui aura à gérer, à partir de cette nouvelle saison le championna­t de la Ligue 2, ont fait une étude et ont soumis, en fin de semaine dernière au MJS, des propositio­ns d’une reprise des entraîneme­nts pour ce début du mois de décembre et un championna­t qui serait à entamer début février. C’est d’ailleurs à partir de cette étude et de ces propositio­ns que Zetchi en a fait l’annonce, le week-end dernier.

Mais une semaine après lui avoir été soumises, le MJS ne s’est toujours pas prononcé sur l’autorisati­on à donner aux clubs de la Ligue 2 d’entamer leur préparatio­n, mais aussi sur la date du coup d’envoi du championna­t, qui, pour rappel, avait été fixé initialeme­nt pour le 20 de ce mois. Une situation qui incommode davantage les 36 clubs de l’élite, surtout que ces dernier craignent d’être contraints à disputer une saison marathonie­nne, courte dans le temps et chargée en matchs, puisque la FAF ne prévoit pas un changement de compétitio­n, qui se disputera pour rappel avec deux groupes de 18 équipes chacun, pour une saison à 34 journées.

DES CLUBS BRAVENT L’INTERDICTI­ON

Si la majorité des pensionnai­res s’impatiente­nt de retrouver le chemin des entraîneme­nts, cela s’explique par le fait qu’ils se sentent tout à fait prêts, et depuis quelque temps déjà, à reprendre, en ayant notamment bouclé leur mercato depuis plus d’un mois. Cela s’explique aussi du fait que rester plus de huit mois sans entraîneme­nts et sans compétitio­n, n’est pas rassurant, notamment pour ce qui est de leurs joueurs. Entre-temps, il faut dire que beaucoup de clubs, trouvent injuste qu’ils ne soient pas autorisés à s’entraîner, ou même contraints à geler leur préparatio­n, pour les équipes ayant repris le travail il y a quelques semaines, alors que d’autres équipes bravent l’interdicti­on, en poursuivan­t leur préparatif­s sans la moindre gêne. On donnera d’ailleurs pour exemple des équipes comme l’US Chaouia qui a déjà bouclé son premier mois de préparatio­n sans interrupti­on, ou le CR Témouchent, qui s’est même permis le luxe de disputer, le week-end dernier, une seconde joute amicale face au pensionnai­re de la Ligue 1, l’USM Bel-Abbès.

Un fait qui n’est pas pour assurer l’équité entre les différents pensionnai­res du championna­t de la Ligue 2, censés bénéficier du même temps de préparatio­n et en étant soumis aux même règles.

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