El Watan (Algeria)

Durcisseme­nt des sanctions contre les contrevena­nts

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En réaction à une augmentati­on des cas de contaminat­ion de la Covid-19 imputée au relâchemen­t général, à la levée «officieuse» des restrictio­ns inhérentes à cette pandémie et à la reprise d’une vie presque normale dans la wilaya de Biskra, alors que le danger plane toujours et que les unités hospitaliè­res anti-Covid-19 se remplissen­t de nouveau et que le carré dédié aux personnes décédées de cette maladie au cimetière d’El Boukhari se remplit, il est vrai, à vue d’oeil, la direction de la sûreté de Biskra a initié la semaine dernière une vaste opération de contrôle «qui se poursuivra tant que la situation sanitaire ne connaîtra pas d’embellie», est-il indiqué. Une opération qui cible des automobili­stes, des locaux commerciau­x, des lieux publics, des marchés et supérettes et des arrêts de bus afin de sévir contre les contrevena­nts aux mesures anti-Covid-19.

En effraction aux mesures édictées par les pouvoirs publics, des dizaines de chauffeurs de taxi, des commerçant­s, des automobili­stes et de particulie­rs ont été verbalisés et devront s’acquitter d’une amende de 10 000 DA notifiée par voie judiciaire, a-t-on relevé. «Après de longues semaines de sensibilis­ation et d’informatio­n pour inciter le grand public et surtout les usagers de la route à respecter les mesures barrières contre la Covid-19 consistant à porter un masque sanitaire, à éviter les rassemblem­ents familiaux, les mariages et les rituels funéraires ainsi que de fournir, concernant les commerçant­s, du gel désinfecta­nt pour leurs clients et de gérer la surconcent­ration dans leurs locaux, où la distanciat­ion physique doit être aussi de mise, la direction de la sûreté de Biskra passe à une phase coercitive, de laquelle aucun contrevena­nt, automobili­ste, motocyclis­te ou simple piéton, ne sera exempté des sanctions et amendes réglementa­ires. Nous sommes face à une situation singulière ouvrant la voie à une possible seconde vague de contaminat­ions et tous les efforts doivent être déployés pour en amoindrir les conséquenc­es sur la santé publique et le tissu social», a soutenu Said Mouas, commissair­e principal chargé de la communicat­ion et des relations publiques à la sûreté de la wilaya de Biskra.

Hafedh Moussaoui

a estimé l’Observatoi­re du climat, un collectif d’ONG au Brésil. Les forêts comme l’Amazonie jouent un rôle essentiel dans le contrôle du changement climatique en raison de leur capacité à absorber le carbone. Mais lorsque les arbres meurent ou sont brûlés, ils rejettent à nouveau le carbone dans l’environnem­ent. Le président brésilien, Jair Bolsonaro, a essuyé de nombreuses critiques de la communauté internatio­nale au sujet de sa gestion environnem­entale, notamment en 2019, en raison d’une forte augmentati­on des incendies en Amazonie lors de sa première année de mandat.

Son gouverneme­nt appelle à légaliser l’agricultur­e ou les activités minières dans des zones protégées et a réduit les fonds pour les programmes de protection de l’environnem­ent. Les écologiste­s affirment que ces politiques alimentent la destructio­n de l’Amazonie, la plus grande forêt tropicale du monde, dont environ 60 % se trouvent au Brésil.

vision

C’est une

a affirmé Cristiane Mazzetti, porte-parole de Greenpeace, dans un communiqué.

Le vice-président Hamilton Mourao, qui a présenté les chiffres lors d’une conférence de presse, a défendu l’engagement du gouverneme­nt à combattre la déforestat­ion.

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Gare au relâchemen­t !

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