Le pétrole clôture sa cinquième semaine de hausse consécutive
Le pétrole a augmenté pour une cinquième semaine consécutive dans le sillage de l’accord sur la production scellé jeudi par l’OPEP+. Les contrats à terme à New York et à Londres ont clôturé vendredi leurs ultimes séances de cotation de la semaine, à de nouveaux sommets en neuf mois. Le Brent frôle désormais les 50 dollars.
Les prix ont évolué positivement après que l’OPEP+ soit parvenu à un compromis sur les quotas de production, satisfaisants à la fois pour les pays membres de l’alliance préoccupés par la fragilité du marché, ainsi que pour les nations qui veulent pomper davantage de pétrole pour profiter de prix plus élevés.
L’accord implique l’ajout de 500 000 barils par jour de production au marché le mois prochain, puis la tenue de réunions mensuelles pour décider des mouvements ultérieurs. Avant les réunions de l’OPEP, et de l’OPEP+, le pétrole avait déjà atteint les niveaux les plus élevés depuis mars, dans un climat d’optimisme face à un déploiement imminent de vaccins qui devraient contribuer à desserrer le carcan de la pandémie sur l’économie mondiale et relancer la demande sur le pétrole l’année prochaine. Sur le front des prix, le West Texas Intermediate pour livraison en janvier a avancé de 62 cents, pour s’établir à 46,26 dollars le baril, affichant un gain hebdomadaire de 1,6%.
Le Brent pour le règlement de février a grimpé de 54 cents pour terminer la session à 49,25 dollars le baril, le contrat augmentant de plus de 2% au courant de la semaine. Les deux références sont au plus haut depuis début mars. La remontée des prix du brut n’est pas un signe positif pour tous les acteurs du marché, souligne cependant Bloomberg, les raffineries de pétrole en difficulté en Europe auraient du mal à répercuter le coût plus élevé du pétrole sur les acheteurs car elles font face à une faible demande de carburant en raison de la pandémie. Aux EtatsUnis, la marge de raffinage combinée pour l’essence et le diesel reste proche de 9 dollars le baril à son niveau le plus bas depuis environ une décennie pour cette période de l’année, indique encore l’agence de presse américaine.