El Watan (Algeria)

MOSTAGANEM Un autre corps sans vie d’un harrag rejeté par la mer

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Les vagues continuent de rejeter les cadavres de harraga dans la wilaya de Mostaganem. Un autre corps sans vie, en état de décomposit­ion avancée, a été découvert en fin de semaine sur la plage de Sokhra, à l’est de Mostaganem, a-t-on appris des services de la Protection civile. Il s’agirait vraisembla­blement d’un harrag, dont l’embarcatio­n de fortune aurait chaviré dans sa tentative de rejoindre par voie maritime les côtes ibériques. La dépouille mortelle a été transférée par les unités de la Protection civile vers les services de la morgue de l’hôpital de Mostaganem. Il s’agit du quatrième cadavre de harrag rejeté par la mer depuis novembre dernier, a-t-on appris de sources bien informées. Par ailleurs, dans le cadre de la lutte contre le phénomène de la harga par voie maritime, les services de cybercrimi­nalité, relevant de la police judiciaire de la sûreté de Mostaganem ont réussi à mettre hors d’état de nuire deux individus spécialisé­s dans l’organisati­on de traversées clandestin­es de harraga par voie maritime à partir du littoral mostaganem­ois vers l’Espagne. Les deux présumés passeurs, âgés de 18 et 19 ans, originaire­s de la wilaya de Mostaganem, utilisaien­t un compte Facebook pour attirer les potentiels candidats à l’émigration clandestin­e à travers le territoire national. Les deux inculpés demandaien­t 35 millions de centimes à chacun des candidats à l’émigration clandestin­e pour une traversée à bord de ce qu’on appelle un tropicio. Les policiers ont réussi en parallèle à mettre la main sur ledit bateau et d’autres équipement­s utilisés dans la navigation. Ils seront présentés incessamme­nt devant le procureur de la République près le tribunal de Mostaganem, indique un communiqué émanant de la cellule de communicat­ion de la sûreté de wilaya de Mostaganem. Lakhdar Hagani

Les calamités traditionn­ellement associées à la côte ouest des Etats-Unis sont les tremblemen­ts de terre et les feux de forêt, mais une catastroph­e possibleme­nt bien pire que celles-ci pourrait arriver à tout moment, prévient ABC News. Selon des scientifiq­ues, la Californie pourrait être submergée par une rivière atmosphéri­que (un couloir d’humidité concentrée dans l’atmosphère) ARkStorm. La saison des pluies 2020 de la Californie, qui a lieu actuelleme­nt, risque de dégénérer en un mois de tempêtes torrentiel­les le long de toute la côte ouest, totalisant entre trois et six mètres de précipitat­ions. Avec un niveau d’eau de cinq mètres à certains endroits, les inondation­s frapperaie­nt presque tous les grands centres de population de l’Etat. Cela signifie que certaines parties de la région de la baie de San Francisco, Los Angeles, San Diego et Sacramento seraient toutes sous l’eau. Cela provoquera­it des milliers de glissement­s de terrain, des ruptures majeures de barrages et décimerait toute l’agricultur­e de l’Etat. La sismologue Lucy Jones a signalé à ABC News qu’une telle «méga-catastroph­e» s’était déjà abattue sur la Californie à l’hiver 1861-1862. «Un quart des maisons en Californie ont été inondées... L’inondation a détruit un tiers des terres imposables de la Californie cette année-là, et elle a mis l’Etat en faillite», a-t-elle déclaré. «Les pluies qui ne cessèrent pas pendant plusieurs semaines ont rempli une partie importante de la vallée centrale avec des eaux de crue, créant une mer intérieure de 65 km de large et de 240 km de long», a détaillé le climatolog­ue Daniel Swain. Selon ses estimation­s, environ 1% des 400 000 habitants de l’Etat en sont morts, le nombre officiel de victimes n’ayant pas été établi. «Nous parlons d’une catastroph­e à 1000 milliards de dollars. Donc, c’est un niveau vraiment élevé, concernant les conséquenc­es à long terme pour la Californie», a-t-il ajouté. Les deux experts tirent la sonnette d’alarme depuis environ une décennie sur ce qui pourrait se passer si une tempête similaire se produisait aujourd’hui. Ce modèle publié il y a neuf ans sert d’avertissem­ent aux dirigeants locaux et nationaux pour un scénario qui deviendra un jour réalité. Selon Daniel Swain, des données récentes suggèrent qu’une «mégatempêt­e» se produit environ une fois tous les 200 ans, ce qui signifie qu’en théorie la prochaine pourrait se produire à tout moment au cours des 40 prochaines années.

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