UNE LOCALITÉ MARGINALISÉE
La localité de Kaïdi, située à 15 km à l’est de la capitale, est un ensemble de lotissements dépourvu de toutes commodités devant améliorer le cadre de vie de ses résidents. Ces derniers vivent au rythme d’une multitude de problèmes auxquels aucune prise en charge n’a été entamée par les autorités locales. La majorité de ces quartiers ont été créés durant les années 1990. Aucune étude n’a été faite au préalable afin de les aménager. Mis à part le problème du manque d’établissements scolaires qui se pose avec acuité, les habitants déplorent l’absence totale des espaces de détente et de loisirs. Pourtant, cette localité a été érigée au milieu d’une plaine agricole où des hectares de parcelles demeurent encore en jachère. Pour meubler leurs temps, la frange juvénile occupe les terrains vagues où ils y organisent d’interminables parties de football. Mais cela ne les aide pas pour autant à se soustraire de leur oisiveté. Pis encore, la zone industrielle située à quelques encablures n’a pas permis à la localité de sortir de sa léthargie. «Dans notre quartier, les promesses de réalisations sont restées des chimères. Une partie des assiettes foncières a été utilisées pour la construction de ces habitations tentaculaires, l’autre partie demeure sans étude de projet», assurent les citoyens. «L’administration locale, n’a pas fait grandchose pour améliorer notre cadre de vie en dépit des nombreuses doléances formulées par les habitants. Parmi les demandes, figurent la réalisation d’écoles, d’espace de détente et de loisirs, le bitumage de certains lots d’habitation, l’éclairage, la sécurité et un bureau de poste.», ajoutent-ils. A. K.