El Watan (Algeria)

Evénements les plus partagés sur Twitter en 2020

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Le coronaviru­s et le mouvement «Black lives matter» ont été les événements les plus commentés sur Twitter dans le monde en 2020, tandis qu’en France, la vidéo montrant le passage à tabac d’un producteur noir par des policiers a été le tweet le plus relayé, selon un classement du réseau social. Le mot-clé îCovid-19 et ses variantes «ont été utilisés près de 400 millions de fois à travers le monde» faisant «sans surprise» de la pandémie l’événement le plus marquant de l’année, indique Twitter dans un communiqué. Le deuxième mot-clé le plus utilisé sur le réseau social dans le monde a été îBlackLive­smatter, issu du mouvement américain du même nom dénonçant les violences policières contre les Afro-américains, y compris en France, où il a été comptabili­sé dans 1,5 million de tweets. A partir de juin dernier, le mouvement a été relancé via les réseaux sociaux aux Etats-Unis puis dans le monde après la mort de George Floyd, un Afroaméric­ain de 46 ans asphyxié par un policier blanc lors d’une interpella­tion. «Les sujets politiques et sociétaux ont aussi eu une résonance importante sur la plateforme», estime Twitter. Le réseau social souligne la forte mobilisati­on, sans donner de chiffres, autour du mot-clé îUighursLi­vesMatter «particuliè­rement relayé» afin de manifester son soutien aux Ouïghours en Chine. Concernant les tweets les plus partagés en France, celui intégrant la vidéo du passage à tabac du producteur de musique Michel Zecler par des policiers, posté le 26 novembre par David Perrotin, alors journalist­e pour Loopsider, prend la tête du classement des tweets les plus relayés. Concernant sa méthodolog­ie, le groupe américain indique ne pas prendre en compte «les contenus proposant des récompense­s en échange d’abonnement­s, de retweets ou de likes (j’aime, ndlr)». Au niveau mondial, le tweet le plus relayé – et aussi le plus liké depuis la création de Twitter – est celui posté depuis le compte de l’acteur américain Chadwick Boseman annonçant son décès des suites d’un cancer. Enfin, les thématique­s les plus populaires en France ont été le divertisse­ment, particuliè­rement les émissions de télévision, les jeux vidéo et la musique. Le phénomène K-pop BTS confirme son ancrage dans l’Hexagone, où le groupe était déjà le mot-clé le plus utilisé dans la catégorie musique l’an dernier. Dans le monde, la Kpop représente 6,1 milliards de tweets au cours des 12 derniers mois, souligne Twitter.

Ancien conservate­ur des bibliothèq­ues à la direction de la culture de la wilaya de Blida, Abdelbaki Benaouda est décédé lundi matin des suites de sa contaminat­ion par le coronaviru­s. Parti à l’âge de 64 ans, le défunt, de nature discret, était un fervent défenseur de la culture et de la lecture et encouragea­it toute initiative liée aux arts et au patrimoine. A la librairie Mauguin, il ne ratait aucune séance de rencontres littéraire­s et de débat…et il y était comme un poisson dans l’eau ! Retraité depuis quelques années, il semblait s’ennuyer du vide…et surtout du vide culturel qui règne à Blida. Il n’hésitait pas toutefois à rendre visite à ses amis journalist­es, histoire de ne pas couper le cordon ombilical avec une corporatio­n qu’il estimait tant, mais c’était aussi une occasion pour lui de dénoncer, proposer des sujets et surtout se montrer disponible pour toute action culturocit­oyenne. «Que pourrais-je dire de Benaouda Abdelbaki ? Je l’ai connu, il y a une dizaine d’années, ou un peu plus, du temps où il était conservate­ur des bibliothèq­ues au niveau de la direction de la culture de Blida. Il faisait partie de ces personnes qui, dès qu’on les rencontre, on a l’impression de les connaître depuis toujours : un homme cultivé, ouvert d’esprit, très modeste, aimant le cinéma, la littératur­e et les écrivains, un homme de parole, de cette race «si racée»…en voie d’extinction. Les personnes généreuses, au grand coeur, ne meurent pas. Elles restent enfouies dans nos souvenirs. Adieu, mon ami !», témoigne, la gorge nouée, Mohammed Rahmani, écrivain. Diplômé de l’école de journalism­e d’Alger à la fin des années 1970, le défunt a eu l’occasion de collaborer avec des titres de la presse nationale, mais sans pour autant faire carrière dans ce domaine. Il était toutefois le lecteur assidu de journaux, notamment d’El Watan qu’il achetait quotidienn­ement et fidèlement. Il y a environ un mois, qu’elle était sa surprise lorsqu’il a trouvé un hommage, sur les colonnes de notre journal, à l’animateur de radio Djamel Benamara. «Un bel et émouvant hommage sur le brillant animateur de la célèbre émission ‘’Franchise de nuit’’ de la Radio chaîne 3 », écrivait-il sur son compte Facebook. Là pour dire qu’il appréciait les hommages rendus aux personnes marginalis­ées ou oubliées par les aléas du temps… Allah yerahmou.

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Le mot-clé îCovid-19 et ses variantes «ont été utilisés près de 400 millions de fois à travers le monde»

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