El Watan (Algeria)

«Nous exigeons le respect des délais»

- A. Z.

Les souscripte­urs de l’AADL Rahmania (Q19) montent de nouveau au créneau devant le siège de la direction générale, sise à Saïd Hamdine, exigeant le respect des délais, entre autres la réception de la première partie du site avant le premier trimestre 2021.

Les souscripte­urs du projet Qr19-Rahmania ont organisé hier au siège de l’AADL une manifestat­ion de protestati­on pour dénoncer l’annonce par l’entreprise Cosider de la prorogatio­n des délais de la fin de ses travaux et l’important retard accusé dans la réalisatio­n de leur site. Cette fois encore, ils réclament haut et fort le respect des délais initiaux de réalisatio­n, soit le juin 2021, le lancement du paiement de la 4e tranche avant fin 2020 et la réception des premiers logements au plus tard le premier trimestre 2021. Partant, ils exigent le renforceme­nt des moyens humains et matériels de Cosider pour rattraper le retard important qu’accuse la réalisatio­n de leur site. Malgré plusieurs correspond­ances de dénonciati­on transmises ces dernières semaines au ministre de l’Habitat, au wali d’Alger, au DG de l’AADL ainsi qu’à d’autres organismes impliqués dans la réalisatio­n du projet Qr19-Rahmania, les choses n’ont pas bougé d’un iota. Le site est à moins de 40% de réalisatio­n. Le comble, c’est que les travaux avancent toujours au ralenti. «C’est la raison pour laquelle les souscripte­urs du projet Qr19-Rahmania se révoltent aujourd’hui», argumente l’un des souscripte­urs à ce site.

Les plaignants disent n’avoir trouvé aucune autre solution que de sortir dans la rue pour réclamer leur droit au logement décent dans leur propre pays et attirer l’attention des pouvoirs publics sur les énormes retards qu’accuse la réalisatio­n de leurs logements. Ce sit-in n’est pas le premier en date. Les souscripte­urs manifesten­t pour la deuxième fois devant le siège de l’AADL. Outre le respect des délais, les protestata­ire ont soulevé le problème de la latence des travaux, où les moyens matériels et humains ne sont pas mis à profit. «Il est inconcevab­le de voir que les ouvriers procèdent manuelleme­nt à faire monter des charges de ciment et de sable dans un chantier d’une grande envergure de 5000 logements et de voir un seul maçon dans un bâtiment de 9 étages.»

Les manifestan­ts regrettent ainsi que «certains bâtiments, comme le 4 et le 7 soient à l’arrêt total depuis des mois à cause des différents problèmes avec les sous-traitants de Cosider». Mais aussi, le problème des bâtiments affectés en juin 2020 mais qui n’existent même pas, ajoutent-ils. Certains bâtiments, comme le n° 9 et le n° 10 ne sont même pas encore sortis de terre. Malgré cela, ils ont été affectés. Il s’agit là d’un non-respect manifeste de la règle dite des «70% de réalisatio­n avant affectatio­ns». Mais ce n’est pas tout. La partie achevée du site aurait pu être livrée dans les délais. Elle aurait pu l’être si les infrastruc­tures devant l’accompagne­r (écoles, commissari­at, poste, etc.) avaient également été terminées. Les souscripte­urs dénoncent par ailleurs le fait qu’aucun lycée, CEM ou école primaire n’a été programmé dans tout le projet qui va abriter 5000 logements. Ils demandent également à ce que soit lancée sans plus attendre la mise en place des VRD pour éviter de tomber dans les mêmes erreurs constatées dans d’autres sites tels que ceux de KEK ou de Bouinan.

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Les plaignants disent n’avoir trouvé aucune autre solution que de sortir dans la rue pour réclamer le droit à un logement décent

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