Signature d’une convention CNAC-Université
Renforcer l’entrepreneuriat depuis le milieu universitaire, tel a été l’intitulé mis en avant par l’université de Souk Ahras à l’issue d’une cérémonie de signature d’une convention avec la CNAC (Caisse Nationale d’Assurance-Chômage) organisée récemment. Aucune information n’a été fournie au sujet des clauses de ladite convention ni de ses modalités d’application. Nos tentatives de joindre l’une les deux parties sont restées vaines et les autres cadres des deux entités ont estimé que seuls les signataires sont habilités à faire des déclarations à ce sujet. Soit. L’université de Souk Ahras vient d’honorer des engagements antérieurs et s’inscrire dans le cadre d’une continuité qui tient compte de programmes institutionnels au lieu des choix conjoncturels.
Un enseignant du département des sciences de la gestion y voit une implication positive. «L’université se doit, de par sa position et son rôle pédagogique, une présence effective dans tout ce qui a trait à la vie économique et sociale de la wilaya, de la région et du pays ; l’entrepreneuriat à titre illustratif pourrait représenter un terrain fertile pour la libre initiative, car l’on doit d’ores et déjà inspirer nos futures cadres qu’il ne suffit pas d’adresser un curriculum vitae à un employeur pour pouvoir fructifier tant d’années d’études et les professions libérales peuvent connaître un avenir florissant pour peu qu’une organisation meilleure et une coordination soient perceptibles», a-t-il expliqué.
Les étudiants sont aussi de cet avis. «Je suis en fin de cycle et je dois avouer que je ne connais sur la vie active que ce que rapportent nos aînés. Il est pourtant important de se fixer sur un choix bien avant la remise des diplômes et là je crois aussi que l’on a besoin de plusieurs rencontres de vulgarisation avec les connaisseurs parmi ceux qui ont réussi dans des activités peu connues par les étudiants», a reconnu N. Salim, un futur architecte. Tout le monde s’accorda à dire que l’université de Souk Ahras, marquée des mois durant par une torpeur causée, entre autres, par la crise sanitaire, est en voie de s’affirmer comme partenaire aux grands chantiers qui caractérisent le vécu de la population locale.