Vers le lancement d’un nouveau système de cotation
Le gouvernement, qui semble prendre option pour développer ce segment du marché financier qui traîne en longueur depuis sa création, lorgne beaucoup du côté du marché informel qui draine des montants importants de liquidités. Pour ce faire, la Bourse d’Alger se met au goût du jour pour attirer une partie de ce bas de laine thésaurisé par les Algériens. La Bourse d’Alger compte bien mettre sur le marché de «nouveau produits financiers» susceptibles d’intéresser un plus grand nombre d’investisseurs. Les pouvoirs publics ayant clairement opté pour la finance islamique, la Bourse d’Alger initie depuis 2 ans un projet pour le lancement de sukuks, qui sont des titres de créances charia compliants. La Banque d’Algérie, faut-il le rappeler, a autorisé, en 2020, les banques à proposer des produits conformes à la charia, de même que les sociétés d’assurance peuvent proposer à leur clientèle des produits assurantiels, dits takaful.
Aussi la digitalisation est-elle perçue comme étant le meilleur moyen pour atteindre les objectifs d’inclusion financière en Algérie. «Pour ce faire, le développement des fintech constitue un levier essentiel et le nouvel axe en faveur de la mise en place d’un écosystème de start-up est favorable à cela», affirme le directeur général de la Bourse. Et de déclarer : «Dans cette optique, la Bourse est en phase de préparation pour le lancement d’un nouveau système de cotation et d’information totalement digitalisé.» A. B.