Vulgariser l’arbitrage par les lois et l’image !

Après quatre journées de championnat de football de Ligue 1 et même avec des gradins cruellement vides, le pic de contestation concernant certaines décisions arbitrales influentes n’ont pas manqué d’intensité. Dans la majorité des cas de contestation de ces décisions arbitrales, ce sont d’abord les joueurs sur le terrain, par la faute justement du manque, voire absence totale de vulgarisation et d’explication des lois du jeu et ensuite leurs dirigeants (staffs technique et administratif) qui prennent le relais sur la scène médiatique, clamant haut et fort qu’ils ont été victimes des erreurs d’arbitrage. Toutefois, il convient de préciser que sur cinq contestations de décisions prises par les équipes d’arbitres sur le terrain, quatre sont contestées par méconnaissance des nouvelles dispositions apportées aux lois du jeu, aussi bien par les joueurs eux-mêmes que par leurs staffs dirigeants et cela sans parler du grand public sportif. Il faut rappeler que la FIFA procède périodiquement à des modifications apportées aux lois du jeu que beaucoup d’acteurs rôdant dans la sphère footballistique n’apprennent leur existence que lors des différentes émissions d’analyses (sommaires) d’après-match, en ayant déjà tiré dans toutes les directions utilisant leur clash. Sachant que la FIFA, en envoyant lesdites modifications aux Fédérations nationales sous sa juridiction, insiste quant à leur large diffusion par qui de droit et de devoir. De droit, ce sont les instructeurs des fédérations, de devoir, ce sont les médias et particulièrement les chaînes étatiques dans le cadre garanti du service public. Ne dit-on pas que mieux vaut prévenir que guérir ? Surtout que chez nous et à travers la planète toute entière, le football est le sport-roi par excellence. Des émissions télévisuelles, seraient fortement souhaitables, avec l’impact du support image frappant, concoctées à partir des actions litigieuses enregistrées lors des matchs de notre championnat, spécialement conçues consacrées aux lois du jeu pour leur vulgarisation, explication, sensibilisation et même éducation pour une meilleure compréhension de ces dites lois du jeu pour le bien de tous, surtout qu’un potentiel immense existe. Mieux vaut tard que jamais. Dans un monde footballistique baignant dans la suspicion, laquelle est quotidiennement alimentée par la mauvaise intention de certains compétiteurs, encore en vigueur, d’autant plus que la conjoncture du huis clos s’y prête, chacun de son côté devra aider à l’émergence de cette prometteuse nouvelle génération de siffleurs. A bon entendeur.

S. O.