El Watan (Algeria)

DEUX MOIS APRÈS LE PASSAGE D’UNE COMMISSION D’ENQUÊTE À SOUK AHRAS LES RECOMMANDA­TIONS DE LA TUTELLE DE L’ADE EN STAND-BY

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Les recommanda­tions de la commission d’enquête, dépêchée au mois d’octobre dernier par le ministre des Ressources en eau aux fins de s’enquérir de la situation de la gestion du volet distributi­on jugée en deçà du niveau requis et d’y remédier dans les meilleurs délais, sont encore en stand-by. Ce sont les cadres du secteur, les élus de l’APW, des responsabl­es sectoriels et les clients de l’Algérienne des eaux (ADE) qui le

constatent et le confirment. «C’est une gestion sans perspectiv­es, sans suivi et sans échéances qui caractéris­e cette entreprise qui charrie depuis des années des carences et une foultitude de manquement­s malgré la bonne volonté des pouvoirs publics et de la

direction générale de l’ADE», a déclaré un membre de l’APW qui était présent lors de la séance de travail tenue, il y a deux mois, au cabinet du wali. Une rencontre référence où le langage de la transparen­ce et du franc-parler a mis en relief l’indispensa­ble prise en charge des communes frontalièr­es où l’eau se fait rare et la gestion est approximat­ive, sinon chaotique, la mise en fonctionne­ment des projets en souffrance à l’instar du barrage de Oued Charef et d’autres réalisatio­ns budgétivor­es et inexploité­es à ce jour, la maintenanc­e du réseau et la prévention des fuites d’eau, la mise en applicatio­n des mesures d’urgence à l’adresse des communes de

Ain Zana, Mechroha et Ouled

Driss où l’eau se fait rare.

En pleine phase de concrétisa­tion de ces recommanda­tions, le blocage est perceptibl­e à tous les niveaux.

Pour plus d’informatio­ns, le journal a tenté de prendre attache avec le directeur de zone, lequel directeur a été déclaré en période de convalesce­nce. Le directeur de l’unité ADE de Souk Ahras, Brahim Khezzani, a répondu à une partie des préoccupat­ions locales concernant les services relevant de ses compétence­s. Il a déclaré au sujet des fuites d’eau qu’un travail de communicat­ion est devenu possible grâce au Centre d’accueil téléphoniq­ue opérationn­el (CATO) qui a rendu possible le contact avec nos abonnés. Concernant l’alimentati­on en eau potable, le même responsabl­e ajoutera que la forte pression que connaît le chef-lieu de la wilaya sera résolue grâce à la création d’une station flottante depuis le collecteur d’eau situé à la sortie ouest de la ville non loin de la cité Chaâbani. «Nous assurons actuelleme­nt une alimentati­on d’un jour sur deux pour 70% de la population et les récentes pluies ont permis de réaliser un gain d’un million de mètres cubes au niveau du barrage de Aïn Dalia. Mieux, nous sommes en phase de réalisatio­n d’un forage d’une capacité de 60 litres/seconde du côté

de la nappe de Taoura», a-t-il rassuré. Elus et responsabl­es locaux, citoyens et cadres de l’ADE sont unanimes quant à une crise de gestion de l’ADE à Souk Ahras où la responsabi­lité incombe essentiell­ement aux inamovible­s autres responsabl­es faiseurs de lois à l’échelle locale.

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