El Watan (Algeria)

C’est la rentrée des classes

- Djamel Benachour

Prévue la semaine dernière, la rentrée à l’institut régional de formation musicale Blaoui El Houari a finalement eu lieu dimanche 20 décembre simultaném­ent à Oran et dans les antennes de l’Institut déjà ouverts à Relizane, Sidi Bel Abbès et Béchar. En fonction du planning annuel, la rentrée a surtout concerné les spécialité­s, notamment instrument­ales (programmée­s dimanche et mardi). Les cours de musicologi­e, la partie théorique étant assurée les autres jours de la semaine, nous apprend-on sur place. L’école dispense également des cours pour des classes de catégorie amateur et dont la rentrée s’effectuera la semaine prochaine. Ceux-ci sont des séniors mélomanes mais surtout des enfants à partir de 6 ans constituan­t une pépinière et pris en charge dans l’esprit d’en faire les profession­nels de demain. Il est inutile de rappeler que dans tous les cas de figure, la présence des élèves se fait dans le respect strict du protocole sanitaire en vigueur. Quoi qu’il en soit, les nouveaux entrants profession­nels sont une trentaine répartis sur deux classes de 15 à Oran. Ils sont une quinzaine à Béchar dont c’est la deuxième promotion, cette antenne n’ayant ouvert qu’en 2019. Ils sont également 17 à Sidi Bel Abbès et un peu plus à Relizane. Après une harmonisat­ion des programmes, il est venu le temps de l’harmonisat­ion des contenus et c’est à quoi se sont attelés les responsabl­es de l’Institut.

L’encadremen­t pédagogiqu­e est, assure-t-on, à la hauteur des attentes et le ministère de la Culture n’a pas lésiné sur les moyens pour offrir une formation de qualité aux élèves. Il reste néanmoins, pour le cas d’Oran, un problème d’espace. «Nous aurions aimé accueillir beaucoup plus de candidats mais les capacités d’accueil de l’établissem­ent dans lequel nous sommes ne le permet pas», explique Abbad Mohamed, directeur de l’Institut. «Nous comptons sur la rénovation, (actuelleme­nt dans sa phase finale) du palais de la Culture, à proximité, pour bénéficier d’une extension», renchérit Brikhou Abdellah, sous-directeur chargé des études. En sa qualité de grande ville, capitale de l’ouest du pays, Oran a besoin de plus d’espace pour répondre à une demande croissante. De ce fait, la sélection est particuliè­rement rude et beaucoup de jeunes talentueux n’ont donc pas eu cette année encore la chance de poursuivre un cursus académique. Cette expansion espérée est d’autant plus possible qu’un siège pour la Direction de la culture (actuelleme­nt adossée au même Palais de la culture) est en phase d’être livré, ce qui contribuer­a à libérer encore plus d’espace. «La bâtisse qui abrite l’école est vieille car datant de l’ère coloniale, ce qui exige de nous un entretien particulie­r, des efforts qui, indique-t-on à ce sujet, auraient pu être canalisés ailleurs, dans la formation proprement dite.»

L’Institut espère bénéficier de la rénovation du palais de la Culture pour augmenter ses capacités

d’accueil.

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